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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 21:36
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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 20:34

Coucou les amis !

Ce dimanche, on a retrouvé nos copains des Pattes palmées ! Notre séance sur :

http://chaussettes-et-sa-tribu.over-blog.com/article-4278717.html

Virgule

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 21:08
On a fait de nouvelles connaissances ! Allez vite voir sur :
 Virgule !
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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 23:59

La suite de notre après-midi du 10 septembre sur :

http://chaussettes-et-sa-tribu.over-blog.com/article-3921362.html

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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 23:58

Aïe, aïe, aïe, on a fait des nôtres ce dimanche... Tout sur notre grosse bêtise sur :

http://chaussettes-et-sa-tribu.over-blog.com/archive-09-10-2006.html

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 19:43

Salut les potes !

En ce samedi ensoleillé (la météo nous avait promis la pluie pour ce week-end, z'ont du se tromper d'un jour ou deux...), Maîcresse comptait nous emmener en balade. Bon, la matinée a été occupée au nourrissage des copains de la ferme, puis au ménage du hall d'entrée, du bureau, de la cuisine (la chambre, les sanitaires et le couloir entre les deux, ce sera pour plus tard...). Mais vers 15h, Carioline était enfin prête à partir. Sauf qu'y a une madame qu'a débarqué à la ferme, une madame qui a première vue vends des souvenirs pour les classes en séjour et qui voulait montrer la ferme à une amie... Soit, on n'est pas à 10 minutes près...

Une fois les dames parties, nous nous remettons en chemin (ben voui, quand elles sont arrivées, on s'apprêtait à sortir de la cour, donc Carioline nous avait re-rentrés pour voir de quoi il en retournait). Mais on avait à peine atteint le milieu de la prairie en face de la ferme, que Maîcresse s'est aperçue que son vieux Chaussettes traînait derrière. Comme elle ne savait pas combien de kilomètres on allait marcher, elle a préféré rebrousser chemin une nouvelle fois pour laisser son papy à l'intérieur. Et hop, cette fois-ci, c'était la bonne...

Depuis notre arrivée en Bourgogne, entre le tri des documents du bureau, le montage des programmes d'animation, les rencontres avec les instits, la liste du matériel à acheter, les premier supports pédagogiques à concevoir et réaliser, Carioline n'a finalement pas eu beaucoup le temps pour repérer les alentours de la ferme pour ses animations. Donc, avec un beau temps pareil, ç'eût été dommage de ne pas en profiter. Elle avait en tête la visite d'un petit marais, accessible à pied depuis la ferme.

Le hic, c'est que jusqu'à présent, elle ne savait pas quel chemin il fallait prendre pour le rejoindre. Après la fonte des neiges, elle avait bien essayé de rejoindre le marais par un chemin, mais la rivière, grossie par la neige fondue, avait bien débordé, et rendu impraticable un itinéraire. Elle n'avait pas pu vérifier si c'était bien par là qu'il fallait passer pour accéder au marais.

Mouais, j'espère que cette fois, on ne se perdra pas !

Depuis, elle avait demandé quelques renseignements à son directeur favori, qui lui avait indiqué le chemin à prendre... "Après le pont, on prend à droite, ou à gauche ?", lui avait-elle demandé, pour estimer si le sentier qu'elle avait pris la première fois, sur la gauche après le pont, était le bon ou non... "Après le pont, tu prends à gauche, tu remontes le sentier, il est bien marqué...".

"Ouais, super, les copains, la rivière est toujours là, on y va !" Sacrée Elypse, pas facile de résister à l'appel de l'eau, hein !

Une fois la première prairie traversée, nous n'avons pas pu résisté longtemps, sans attendre Carioline, nous avons rejoint la rivière, et pour nous, le chemin à droite ou à gauche du pont nous importait peu, y'avait de l'eau pour patauger, et nous, cette rivière, on l'aime bien, dès qu'on se promène à ses alentours, on est toujours fourrés dedans. Nos ablutions n'étaient pas du goût de Chipette, qui faisait tout pour éviter de se salir les pattes... Maîcresse aurait pourtant bien aimé qu'elle se baigne, Chipette, car elle s'est un peu fait "caca" dessus, ces derniers jours...

Et un Virgule tout mouillé, un !

Bref, une fois arrivée à la rivière, Carioline suit les directives d'Olivier, et tourne donc à gauche après le pont, et ignore ainsi la chicane (passage aménagé dans la clôture de fils barbelés) sur la droite. Elle progresse facilement dans les prairies, nous, on s'éclate dans les méandres de la petite rivière. Bon, comme à mon habitude, moi, j'arrive toujours à me mettre à  l'eau dans des endroits impossible, je suis toujours à m'empêtrer dans les ronces, les arbustes de bords de rive, grrr ! Maîcresse s'amuse de nous voir jouer les grosses loutres dans l'eau... Bon, bien sûr, le plus souvent, on a pied, mais il y a des passages où l'on doit nager pour de vrai...

"Là, par exemple, j'ai plus pied !", dit Aïoli

Nous atteignons l'endroit où nous avions du rebrousser chemin il y a quelques semaines. Comme le niveau de la rivière a baissé, désormais, on peut passer à pied sec. Enfin, sec, c'est vite dit, car s'il n'y a plus d'eau qui coule en surface, c'est encore bien boueux. Les chaussures de Carioline s'en souviendront, d'autant que Chipette, en liberté, a refusé de franchir le passage boueux et fait mine de faire demi-tour, donc Maîcresse a du repasser dans la boue pour la rattacher et ainsi obliger la Chipette à passer...

Fallait le dire, qu'il fallait venir avec ses Waders !

On tombe sur une autre prairie, puis sur une clôture barbelée qui semble rénovée. Par contre, de l'autre côté, il y a des arbustes qui semblent avoir ployés sous le poids de la neige, mais dessous, il y a une autoroute piétonnière... Soit, voyons voir ce qu'il y a de l'autre côté. Maîcresse tombe son petit sac à dos, fait attention de ne pas abîmer son pull de laine polonais avec les barbelés, fait passer Chipette sous le fil, et reprend sa progression. Nouvelle prairie, qui monte, celle-ci. Et c'est pas plus mal, car jusqu'à présent, comme on a longé la rivière, on n'était pas là de rejoindre la route qui surplombe la ferme et mène au marais... Petit souci... Pas de passage d'hommes en vue dans la clôture qui entoure la prairie... Bizarre.

Eh, venez, ici aussi, elle est bonne !

Ah ouais, t'as raison, Aïoli !

M'enfin, même s'il paraît évident que ceci n'est vraiment pas le chemin à prendre pour emmener les enfants au Marais Tufeux, la route d'accès est toute proche, on ne va pas rebrousser chemin maintenant. En longeant la clôture, Carioline trouve un endroit où le barbelé est plus lache, et où elle pourra nous faire passer sans l'abimer... Nouvelles précautions pour le pull en laine et nous voici enfin sur la route qui passe devant le marais... Faudrait pas se gourrer de direction, mais il y a de forte chance que le marais se trouve sur notre droite, désormais.

Le petit ru pétrifiant...

Et en effet, nous apercevons bientôt le petit parking, puis l'entrée du sentier pédagogique du marais... Carioline prend quelques petites photos du ruisseau pétrifiant (tin tin tin, ça donne dans le Harry Potter, hein !) et emprunte le chemin balisé pour prendre connaissance des panneaux pédagogiques. Bon, elle en sera quitte pour revenir, car elle a pris son carnet de note la veille en formation, et elle ne l'a pas remis dans son sac à dos, donc, rien pour écrire, hi hi hi ! Ceci dit, le site en lui-même n'est pas gigantesque, et on en a vite fait le tour. Donc, on peut songer à rentrer à la maison, par le "vrai chemin", ce serait bien !

L'eau dissout le calcaire en traversant la roche. Puis le calcaire se dépose sur les mousses, les végétaux, ça crée de petites vasques, des petits "moutons" de calcaire...

Carioline reprend donc mentalement les indications iinitiales de son chef, même s'il y a du y avoir un schmilblick quelque part... A première vue, on aurait du arriver par l'autre côté, donc au sortir du sentier, Maîcresse nous emmène sur sa gauche. Et effectivement, un peu plus loin, il y a un chemin légèrement carrossable qui descend vers la rivière... A n'en pas douter, c'est de par là qu'on aurait du arriver... Et effectivement, on retombe rapidement sur notre rivière préférée, où l'on ne manque pas de replonger...

Allez, un dernier bain, pour la route !

 

Et en se retournant, Carioline comprend le quiproquo... Lorsqu'elle avait demandé à son directeur s'il fallait prendre à gauche ou à droite, c'était directement après le pont, qu'elle pensait. Soit, direction la prairie à gauche, soit la chicane et le bois à droite. Quant à Olivier, il a du lui indiquer la direction à prendre après le passage de la chicane, le chemin montant sur le marais en prenant à gauche, mais descendant vers le reste du vallon, en prenant à droite...

Je marche sur l'eau ! Appelez-moi Jésus !

Et dire que durant l'après-midi, elle s'était un peu moquée de la latéralisation de son chef... Bon, ceci dit, cela n'aurait pas été la première fois qu'il lui aurait indiqué une direction en pensant à une autre... M'enfin, Maîcresse non plus, elle n'est pas très bien latéralisée, alors, hein !

Une fois rentrés à la ferme, comme le temps se couvrait un peu, Carioline a songé à plier la bâche qu'elle avait fait sécher dans la journée. Mais le vent la taquinait, et les quelques pierres qu'elle avait posé dessus n'y pouvait pas grand chose pour l'empêcher de voleter. Donc, elle a eu une drôle d'idée, notre Maîcresse... Elle s'est servie de nous pour la lester, la bâche... Si, si, la preuve !

Vas-y, Maîcresse, j'la tiens bien, la bâche !

Mouais, on va te la lester, ta bâche, tu vas voir !

 

Oh la bâche, ça fatigue !

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 19:36

Diantre, que le temps passe vite ! V'là t-y pas que j'ai deux ans aujourd'hui ! C'est dingue ! Il y a déjà deux ans que Carioline est venue me chercher en train chez mes éleveurs. Bon, c'est vrai, je me souviens, elle ne me trouvais pas franchement beau, si je n'avais pas eu de blanc sur mes papattes, je crois que je n'aurais jamais croisé son chemin. Mais bon, je ressemble tout de même un peu à son chouchou de Chaussettes...

Je fais le fier, dans la pénombre, non ?

Deux ans donc, que j'ai quitté mon élevage auvergnat, pour rejoindre l'Aisne, d'abord et la Bourgogne, aujourd'hui. En passant des vacances en Touraine, en Champagne, dans le Nord... Et même en Normandie. Virgule, chien voyageur, qu'est écrit sur ma carte de n'endentité...

Deux ans à grandir tout doucement (comment ça, vraiment TOUT doucement ?). Ben voui, j'ai oublié de grandir, que voulez-vous ! ! ! Ca arrive, des fois, non ? Bon, c'est vrai, Maîcresse aurait voulu avoir un grand Terre-Neuve noir et blanc. Ben, noir et blanc (et pas blanc et noir, d'abord !), je le suis. Mais grand, pas trop. Lui demandez pas combien je mesure, elle est incapable de le dire ! Pas précises, les mesures sant toise. Et puis, je remue toujours un peu pendant  l'exercice, hi hi hi ! C'est que je suis un comique, si, si !

Ce que j'aime bien, déjà, c'est sauter sur les gens que je ne connais pas. Parce que sur Maîcresse, par exemple, c'est assez rare que je m'y aventure. Alors, je me rabats sur le voisin du dessous (du moins, quand on est à l'appart', pass'qu'ici, des voisins du dessous, y'en a pas !). Ou alors, je creuse de petits trous avec mes petites papattes.

M'enfin, même quand je ne fais pas de bêtises, on craque devant ma bouille de clown. Ma mâchoire de prognathe et mes trop longues oreilles doivent y être pour beaucoup ! ! ! Bon, c'est vrai, les gens déchantent parfois quand je m'essuie les babines sur leur pantalon. Même pas drôle, qu'y disent ! ! ! Aucun humour, les bipèdes ! ! !

Quoi, ma gueule ?

En plus, Maîcresse m'a fait un méga cadeau, elle m'a commandé de la neige, rien que pour moi. Mais bon, je suis bon prince, je veux bien la partager avec mes copains-copines ! Rien de telle qu'une bonne balade dans la neige pour se faire un bon goûter d'anniversaire !

'Trouvez pas qu'elle a des allures de Rin-Tin-Tin, ma copine ?

Elle avait invité ma petite copine Aïoli et mon copain Chaussettes, la Maîcresse. Moi, j'aurais bien voulu qu'Elypse soit aussi invitée, mais elle est restée à la maison. Meuh non, elle était pas punie (quoique, ça devait être tout comme), mais elle avait ses ragnagnas, et Carioline, elle voulait pas de bébés encore cette fois-ci. On se demande pourquoi, c'est beau, des bébés croisés Terre-Neuve, non ? Tant pis, pour son futur anniversaire à elle, on ne lui refera pas le même coup que l'an dernier...

Ben, c'est quoi le coup qu'on lui a fait, l'an dernier, à Maîcresse, semble se demander Aïoli !

Donc, nous voilà partis tous les quatres dans les petites pentes enneigées derrière la ferme. Chaussettes marche à son rythme, mais il ne resterait pas à la maison pour rien au monde (quoi, qu'avec Elypse là-bas, il y réfléchissait un tantinet, le papy !). Aïo et moi, on a bien joué avec la neige. Si Chaussettes s'y roulait dedans, nous, on courait comme des fous, jouant avec les flocons qu'on faisait décoller.

L'a pas une bonne bouille aussi, ma copine Aïoli ?

Puis, en gambadant à droite, à gauche, pendant que Maîcresse trinqueballait sa bâche-luge (ben voui, avec toute cette neige, il eût été dommage qu'elle n'en profite pas, elle aussi, non ?), Aïoli et moi on furetait tout notre soûl. On a fini par tomber sur une bonne odeur qui nous a mis en appétit. Et là, fini l'attrait de la neige, on a préféré creusé dessous pour essayer de déterrer le bestiau qui s'y cachait. Snif, on ne la jamais trouvé. Mais pendant ce temps-là, Carioline, au moins, elle ne nous avait pas dans ses pattes...

Aïoli dépitée de ne rien trouver...

Parce qu'on a beau aimé la neige, c'est tout de même pas facile pour de gros gabarits comme nous de se frayer un chemin là-dedans. Alors, plutôt qu'à s'enfoncer dans le manteau neigeux, non contents de marcher dans les traces de Maîcresse, eh bien, on marchait dans la piste de luge qu'elle s'évertuait à bien damer, à bien lisser au grè de ses timides descentes (ben voui, Maîcresse, c'est pas le genre casse-cou, elle aime bien la luge, mais faut pas non plus que ça aille crop crop vite, et de toute façon, directement derrière la ferme, y'a pas de descente olympique).

Bref, à la place d'une trace bien damée, y'avait le trou de nos pattes, hi hi hi ! Pas génial pour une glisse idéale ! Bref, après quelques essais pas très très concluants, Maîcresse a renoncé aux glissades, mais nous a envoyé quelques boules de neige, la coquine... Puis, elle a trouvé une autre utilité à la bâche : c'est idéal pour se coucher sur la neige sans se mouiller, pour nous prendre sous un autre angle que d'habitude... C'est pour ça que sur certaine photos, on nous voit d'en bas...

Aïoli et moi à la nuit tombante, en légère "contre-plongée"...

D'ailleurs, comme la nuit commençait vraiment à tomber, il devenait temps de rentrer. En plus, Chaussettes, ben, il commençait à s'impatienter. 'S'était souvenu qu'une belle l'attendait à la maison... M'enfin, on aura bien joué dans la neige, si, si ! C'était une bien belle journée d'anniversaire !

 

Mouais, c'est sûr, mais on rentre, maintenant ?

Au fait, c'est quand, mon prochain anniversaire ?

Virgule

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5 juin 2005 7 05 /06 /juin /2005 00:00

Et moi, alors, on m'oublie ?

Ma bouille sous la neige.

Ces derniers temps, il n'y en avait que pour les chiots, sur ce blog ! Alors à grands coups de langue bien placés, j'ai renvoyé ces chers petits dans les poils de leur mère ! Elle ne demandait que ça ! Et à moi le clavier du n'ordinamoteur !

Et encore, s'il n'y avait que sur ordinateur que je sois envahi par les petits, mais non, on me refile ceux de Titine en nourrisse ! Au noir, évidemment ! Pfff !

Après maintes interruptions dans ses recherches du sosie quasi-parfait de son vénérable Chaussettes, Carioline a fini par me dénicher sur le site Internet de mon éleveuse. C'était un peu après qu'elle ait trouvé et mis de côté l'annonce de la dame qui donnait sa chienne Ulysse. Sur les premières photos de moi sur le site, j'étais tout petit. Mais elle avait déjà repéré mes belles chaussettes, plus grandes que celles de Socks, et mon large collier blanc. Et la belle virgule blanche qui ornait ma fesse droite. Elle avait aussi repéré un de mes frères, et s'était renseignée sur notre disponibilité.

Après quelques temps d'attente, la réponse de mon éleveuse arriva. Seul le chiot sans nom sur le site (donc moi) était encore disponible. Mais il présentait un défaut de dentition et ne pouvait donc être confirmé. Qu'à cela ne tienne, Maîcresse s'en fichait bien, elle aurait même été capable d'adopter un croisé Terre-Neuve, alors ! Elle demanda à avoir des photos de moi un peu plus récentes. Elles tardèrent à arriver. Mais maintenant que Carioline doit prendre régulièrement des photos des bébés d'Élypse et Chaussettes, elle compatit avec l'éleveuse ! C'est que ça gigote, un chiot ! Et encore, Carioline, au chômage, qui plus est, n'a qu'une portée à gérer (du moins, quand les chiots de Titine ne sont pas là !). Mon éleveuse en avait plusieurs sur les bras, sans compter les adultes et les préparations des nombreuses expositions !

Bon, là, ma virgule, vous ne ferez que la deviner, elle est de  l'autre côté, on en voit juste un petit bout au-dessus de ma queue.

Les photos arrivèrent enfin. Je semblais lui convenir. Après quelques mails échangés, rendez-vous était pris par téléphone pour que Carioline puisse venir me voir, avant de prendre sa décision finale. Élypse était arrivée entre-temps, mais son comportement des premiers jours déconcertait Carioline, qui n'avait jamais eu l'occasion de se faire grouler dessus par Chaussettes. Elle ne savait pas si elle garderait Élypse définitivement et ne voulais pas passer à côté d'un chiot Terre-Neuve noir et blanc qui répondait à ses critères…

Maîcresse profita donc d'un week-end pour descendre en train dans le Puys de Dôme. Mes éleveurs sont venus la chercher à la gare. Il pleuvait à verse ce jour-là. Si Carioline voulait visiter l'élevage, c'était râpé ! Après un petit périple dans la ville et dans les collines, la voiture s'est arrêtée dans un grand corps de ferme. Il y avait même des ânes dans les prairies voisines ! J'étais dans la maison, sans mes frères. Il y avait un vieux gros Terre-Neuve avec moi. Et une chienne Teckel à poils durs, dans un parc, avec ses chiots.

Petit, mais intrépide ! Qu'est-ce que je me suis régalé ce jour-là, à explorer cette tannière avec Maîcresse et les enfants de la classe qu'elle avait en animation avec les ânes !

Carioline a franchement été surprise par ma taille ! Eh le site qui parlait de Terre-Neuve de gros gabarit… Les chiens adultes qui m'entouraient étaient certes franchement costauds (tout à fait l'image que Carioline se faisait de Harley, le papa de son Chaussettes), mais moi, j'étais ridicule ! Elle se souvenait de Chaussettes à mon âge. Il faisait le double de moi. Il faut dire qu'à 8 semaines, je faisais 6 kg. Carioline n'a pas pu voir mes frères, pour comparer, mais je lui semblais franchement petit. Mes éleveurs lui avait dit dans la voiture que j'étais plus petit qu'eux, mais là, elle est tombée des nues. Mais je n'étais pas trop farouche, j'avais de belles marbrures blanches et elle décidait de confirmer ma réservation.

Mon sevrage se terminait 2 semaines plus tard (comment peut-on affirmer avec certitude qu'un sevrage sera effectif à une date donnée ? Souvent, dans ces annonces pour ses chiots, Maîcresse a songé à préciser "à 10 semaines minimums", ou "fin juillet", pour rester plus vague). Carioline viendrait me chercher en train. Les 15 jours ont semblé longs à Maîcresse. L'éleveuse ne lui donnait pas souvent de nouvelles de celui qu'elle avait appelé Virgule, en référence à sa virgule blanche sur la fesse. Tu parles d'un nom, surtout pour un mâle ! M'enfin, avec le recul, c'est vrai que cela me va bien. Bon, ma virgule s'est estompée, mais j'ai souvent la langue qui pend de côté, un peu comme une grosse virgule rose… et baveuse !

Et ma grande langue baveuse, vous savez ce que j'en fais ? Du lèche-vitrine ! Et toc ! Peut-être pour essuyer mes traces de pattes ? Tata Déphouine, ça ne te rappelle pas quelqu'un ? Cherche bien !

Mais revenons à mon départ de chez mes éleveurs. Carioline était partie de bonne heure le matin, même si elle avait raté de peu son premier train matinal. Ca commençait bien ! Aurait-elle le temps d'aller me chercher là-haut et d'attraper le train du retour ? Elle verrait bien. C'est avec beaucoup d'appréhension qu'elle est descendue du bus qui l'amenée au village de mes éleveurs. Ils arrivèrent bientôt. Et l'ascension vers la maison commença.

Tzword, mon papa, en exposition à Nevers.

Carioline revoit mon champion de papa, Tzword (toujours pas ma maman, il paraît que c'est fréquent en élevage : les mamans ne sont plus jolies à voir après l'allaitement de leurs chiots. Maîcresse pense que c'est normal, après tant de travail, mais y a pas de quoi être honteux… Enfin, normalement !). On signe les papiers. Pas de ristourne supplémentaire par rapport au prix annoncé. Avec le recul, Carioline continuera à penser qu'elle s'est fait un peu avoir. Bon, d'accord, les Terre-Neuve noirs et blancs, cela ne court pas les rue, donc normal de les payer plus chers, mais finalement, son noir et blanc déclassé, elle l'aura au même prix qu'un "simple" Terre-Neuve noir confirmable…

En tout cas, on ne pourra pas m'accuser de ne pas aimer l'eau, même si je ne suis pas un Terre-Neuve "confirmé". Le jour de la balade avec les n'ânes (comme d'autres jours, d'ailleurs), je n'ai pu m'empêcher de me jeter à l'eau... Dans un abreuvoir en escalier !

Mais bon, passons. Les gens nous redescendent à la gare routière. C'est la première fois qu'ils voient repartir un de leurs chiots en car, puis en train. D'habitude, c'est en voiture, parfois en avion (eh oui, il paraît que des copains de mon élevage partent régulièrement vers les États-Unis, l'Espagne, l'Italie !). Que voulez-vous, on n'a pas tous les mêmes valeurs ! Le chauffeur du bus est un peu étonné de ce passager, qui somme toute, se montrera assez calmes. Et nous arrivons finalement à la gare. Carioline m'achète mon billet, et nous montons dans le TGV qui remonte sur Paris. Mais comme Maîcresse a finalement pris un train d'avance, elle n'a pas place assise, et squatte dans le coin bar, où il n'y a pas beaucoup de monde. Elle discute avec un d'jeun's, ça passe le temps. Je m'oublie à un petit pipi, mais de toute façon, Maîcresse a prévu le coup. Hop, un petit coup de chiffon, un peu de produit nettoyant et le revêtement plastique n'y a vu que du feu !

Ma jolie virgule blanche s'est estompée. J'ai beau ne pas être aussi grand que Chaussettes, j'ai quand même bien profité, non ?

Là où cela va se corser, c'est durant la traversée de Paris. Mon éleveuse a dit à Carioline que je ne devais pas marcher plus de 50 m. en laisse (!). Donc, elle me porte. C'est là qu'elle est bien contente que je ne sois pas plus lourd pour mon âge ! Elle a bien un sac pour me mettre dedans, mais il n'est pas très ergonomique, ni pour elle, ni pour moi. J'y tiendrais tout de même une bonne partie du trajet, mais finirais à pied. Un bon bout d'attente dans la gare, avec le soir qui tombe. Puis le train vers la Marne (on dort chez Philippe ce soir), là-bas nous attendent Chaussettes, Tina et Una. Elypse, elle, est restée chez Carioline, avec les voisins qui viennent s'en occuper.

Arrivé chez Philippe, d'office, je me suis fais rabroué par cette folle d'Una qui attaque tout chien qui passe à sa portée, mâle ou femelle, dominant ou dominé, jeune ou vieux ! Mais par la suite, nos relations s'amélioreront. On ne peut en dire autant entre Una et Elypse, mais bon, c'est leurs affaires ! Mais le lendemain, arrivé chez Carioline, j'allais véritablement partager sa vie, aux côtés d'Elypse (eh oui, comme si elle avait compris que si elle voulait rester, il fallait qu'elle s'assagisse) et de Chaussettes.

Me voici aux côtés de Chaussettes, qui était sorti couvert ce jour-là !

Moi, Virgule de la Terre aux Loups, allais devenir le Bidule préféré de ma Maîcresse, son nabot adoré (je ne suis toujours pas bien grand… par rapport à Chaussettes et Elypse… et mon Papa !), son seul Terre-Neuve de pacotille de pure race .Mais pour rien au monde, elle ne regrette de m'avoir… Enfin, c'est vrai que la descendance impromptue de Chaussettes et Elypse lui fait se dire que si elle ne m'avait pas acheté, elle aurait pu garder directement un fils de Chaussettes, ce qui n'est pas négligeable, mais elle n'est pas du genre à donner ceux qu'elle s'est engagée  élever… Ouf, j'ai eu peur ! Mais, si elle avait eu plus de place, dans sa maison à elle, Aalto, elle l'aurait sûrement gardé !

Je vais aller me jeter un godet dans le gosier, moi !

Bon allez, j'vous laisse !

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