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24 juillet 2005 7 24 /07 /juillet /2005 00:00
Salut les copains !
 
Grande nouvelle ! Ce matin, Maîcresse a trouvé le temps de nous emmener à notre première séance à "l'école du chiot". Bon, c'est vrai, elle nous avait déjà un peu initié à la méthode "naturelle" de par elle-même jusqu'ici, mais elle voulait que nous rencontrions d'autres chiots et que nous bénéficions du matériel du club de Laon pour changer un peu notre univers...

 
Donc, après la séance d'éducation de Maman, ça a été à notre tour de travailler. Malheureusement, nous étions les seuls chiots pour cette fois...
L'éducatrice nous a fait rentrer dans le petit enclos de travail, où sont disposés pleins d'objets pour stimuler les bébés que nous sommes : couloirs tactiles, avec des bouteilles pendues, des boudins de mousse, des franges de plastique, un petit bac avec un fond d'eau ; une chaussette-tunnel d'agility ; un pont de singe ; un sommier de matelas recouvert d'une bâche ; et Ze caisse magique de la madame, avec plein de trucs bizarres. Si l'on ajoute que Carioline avait ramené son fauteuil roulant récupéré à la poubelle d'une maison de retraite et son pistolet à amorce, on avait de quoi s'amuser. En plus, pour une fois, elle avait pris son appareil photo, dis donc ! Dans un premier temps, elle l'a confié à un spectacteur, puis a fait les photos elle-même !

 
 
Venez, les copains, Maman a trouvé que'q'chose !
Après une première phase de découverte (l'éducatrice nous a laissé renifler tranquillement l'enclos), avec Môman à nos côtés, les choses sérieuses allaient commencé... M'enfin, du premier coup d'oeil, la Madame, elle a remarqué qu'on était plutôt du genre à l'aise dans nos baskets (euh, plutôt dans nos chaussettes !). On n'a pas été plus choqué que ça par tout l'attirail éparpillé dans l'enclos. Bon, allez, au boulot ! La séance se passe en grande partie en liberté, pour nous apprendre à nous coller à notre "être d'attachement", comme ils disent, les éthologistes ! Comme Carioline aime nous balader en liberté, il n'y a pas trop de souci de ce côté-là, on la suit même plus que Maman, des fois !

 
   
Alaska et cie dans le couloir tactile...
 
Le premier exercice consiste à traverser le tunnel tactile. Si nécessaire, le maître doit passer devant le chiot avec un objet de motivation (croquette, friandise, jouet) pour le motiver. A quatre en liberté, le plus dur a été de nous canaliser vers l'entrée du couloir.  Alf et Alaska s'y sont engouffrés sans difficultés, Aïoli et Biscotte ont loupé le coche, et nous suivaient à côté, tout malheureux de ne pas être avec nous. Carioline les a donc attirées avec une croquette vers l'intérieur. Seule Biscotte a été très légèrement intimidée par la bâche à l'entrée, mais elle n'a franchement pas hésité longuement ! Hop, une fois son appréhension passée, elle s'est éclatée avec nous dans le couloir.
L'éducatrice était sidérée ! On dépassait allègrement Maîcresse, pour traverser les rideaux de bouteilles et de boudins de mousse en jouant. On n'hésitait pas à faire demi-tour pour y repasser ! Et le top du top, c'est à la fin, avec le fond d'eau ! On a pataugé tout notre soûl, n'hésitant pas à laper l'eau. Y a pas à dire, on ne renie pas nos origines Terre-Neuve. Maman est venue à son tour dans le couloir, un peu intriguée par les différents rideaux, qu'elle a passé parfois à nos côtés.

 
 
 
Aïoli à la sortie du pont de singe...
Puis est venu le temps d'emprunter le pont de singe. Maman avait décrêté de passer en première, suivie d'Aïoli et Alf. Mais une attache s'était dessoudée, et l'éducatrice a préféré mettre fin à l'exercice pour ne pas nous blesser. M'enfin, un peu plus tard dans la matinée, Alaska et Biscotte ont emprunté ce passage à leur tour, presque toutes seules. Un peu déconcertant, ce pont qui bouge, mais franchement rigolo, nous on trouve !

 
L'éducatrice a ensuite convié Carioline à aller se cacher derrière le bâtiment d'accueil, qui se trouve dans l'enceinte de l'espace "chiots". Maman l'a suivie, et l'éducatrice a eu un peu de mal à retenir notre attention pour ne pas que l'on parte immédiatement à leurs trousses. On n'a vraiment pas eu de mal à les rejoindre toutes les deux ! Carioline nous proposera d'autres parties de cache-cache à l'avenir !

 
 
Méli-mélo de laisses à quatre mains.
Après, on a eu droit à une courte séance de suite en laisse. L'éducatrice a pris deux d'entre nous, et Carioline les deux autres. La laisse, on connaît un peu. Mais à 4 côte à côte, on est plutôt les rois du tricottage. Sinon, on marche déjà à peu près correctement, sans trop avoir à nous "tirer" (pas très bon de toute façon, cela nous donnerait une appréhension de la marche en laisse), ni à nous retenir. Bon, on ne marche pas encore très droit la laisse au cou, mais ça viendra ! Pour nous inciter à marcher "au pied", nos meneuses nous présentent une petite croquette devant le nez. Bon, avec deux chiots à la fois, l'autre est toujours tenté de venir prendre la croquette de la main opposée ! Maîcresse se dit qu'il serait peut-être intéressant de nous faire un peu plus travailler individuellement à la maison pour les semaines à venir...

 
 
Une fois la marche en laisse testée, vient l'exercice de rappel. Initialement, nous devions le faire séparément, mais comme nous étions de nouveau en liberté, nous avons tous suivis Alf quand il s'est engouffré dans le couloir à l'appel de Carioline. Là encore, à première vue, quand on est décidé à rejoindre Maîcresse, pas trop de souci avec le rappel. Quand on est à la maison, qu'on est passé sous la clôture pour rejoindre le jardin de Nicole, la voisine de Carioline, c'est une autre chose ! Faut dire qu'il y a ses chats qui nous attirent, ainsi que son seau pour le compost ! Plein d'effluves qui semblent nous rendre sourds ! Il y aurait bien du Papa Chaussettes là dessous !

 
 
 
"Aïoli, assis. C'est bien, voilà ta croquette, ma belle."
 
On teste l'acquisition des positions. Pour les obtenir  Carioline nous a déjà initiés à  la méthode naturelle, à l'aide de croquettes. Pour le "Assis", elle et l'éducatrice nous montre la croquette puis la lève doucement au-dessus de nos têtes. On la suit des yeux et on s'assoit naturellement, en même temps qu'elles prononcent le mot "Assis". Idem pour le "Couché" : la croquette au niveau du museau, elles la descendent progressivement vers le sol, en la reculant progressivement. Quand on commence à s'exécuter, là aussi tombe gentiment le "Couché". Une fois l'ordre exécuté, on a droit à notre croquette.
Allez, Alaska, couché, comme les z'autres !

 
 
Ensuite, l'éducatrice nous a dirigé vers le sommier bâché. On a même pas eu le temps de grimper dessus que Maman y avait sauté allègrement ! A première vue, ce mini trempoline l'éclatait, elle sautait d'un côté, bondissait dessus, ressautait en bas, faisait demi-tour pour remonter sur le sommier. Comme nous étions à ses trousses, on peut vous dire qu'on a bien dansé, là-haut, quand elle galopait ! Campée sur ses 4 pattes, Maman nous toisait de haut, et commençait même à jouer avec nous à sa façon ! Et vas-y que je te mordille, et que je bondisse à tes côtés ! Là encore, cette séance de trampoline ne nous a pas déconcertés !
Par contre, quand il s'est agi de passer dans la chaussette, on était plus réticents. Il faut dire que contrairement à ce que s'attendait Carioline, l'éducatrice n'avait pas rétractée la chaussette, étalée dans toute sa longueur, comme pour des chiens initiés, quoi ! L'éducatrice à ses côtés, Maîcresse à l'autre bout pour l'encourager, Alf a tenté le coup, motivé par les croquettes que Carioline lui lançait. Il est allé jusqu'au milieu, puis a rebroussé chemin, un peu intimidé. En fin de séance, une éducatrice d'agility est venue retenter l'expérience, cette fois en utilisant la chaussette repliée, et on y est tous passés, sauf Biscotte, un peu déconcertée, et plus pressée de nous rejoindre pour jouer que de passer dans ce drôle de truc !

 
Après le coup mitigé de la chaussette, l'éducatrice nous a présenté divers objets bizarres.  
  • Elle a joué des maracas (ça nous a changés du xylophone de Carioline), de l'harmonica (en plastique, eh ! Cui de Carioline, c'est un vrai euh !).

C'est rigolo, ton cruc, Madame !

  • Elle a ouvert un parapluie noir à nos côtés, s'est promenée parmi nous avec, sans trop de réactions de notre part. Il faut dire que Carioline nous a fait le coup avec les parasols que Vincent et Sam, d'autres voisins, avaient mis à la poubelle, alors, un parapluie, vous pensez ! Sauf qu'un parapluie est plus maniable qu'un parasol, qu'on peut l'ouvrir et le fermer beaucoup plus rapidement, ce qu'a fait l'éducatrice à la demande de Maîcresse, et que là, ça fait un peu plus peur. Mais pas de là à aller courir à l'autre fond du terrain !

On lui dit, ou non, à la dame, qu'il ne pleut même pas ?

  • La madame s'est ensuite coiffée d'un chapeau rigolo, qu'on a même pas eu peur. Carioline a été un peu attristée de ne pas avoir de casque de moto à disposition, ni de déguisements plus intrigants, ce sera peut-être pour une prochaine fois.

Psiit ! T'as un drôle de cruc sur le caillou, tu sais ?

  • Maîcresse avait donc amené son fauteuil  roulant, pensant en faire profiter d'autres chiots, puisque nous, elle nous l'a déjà présenté à plusieurs reprises. Donc, pour corser un peu l'affaire, les filles ont demandé au spectateur qui avait accepté de nous prendre en photo de prendre place aux roues du bolide, pour voir notre réaction quand ce n'était pas Carioline qui était assise dedans. Pas de souci, même dans cet étrange appareil, nous sommes allés vers lui chercher des caresses. Parfait !

T'es qui, toi ? Tu nous fait des caresses ?

  • Puis l'éducatrice nous a manipulés avec des gants pou simuler une auscultation "gantée" par un vétérinaire. Pas de réactions déconcertantes. Idem quand elle a approché une règle de plastique pour simuler la toise parfois utilisée en expo (elle était persuadée qu'on était au LOF ! Pfff ! ). On s'est laissé regarder les dents, les oreilles... Faut dire que le véto, on connaît, on y va chaque semaine se faire peser, Sandrine, l'assistante nous papouille souvent ces jours-là, et que même le véto en vrai, on l'a déjà vu par deux fois pour nos deux séances de vaccination... 

  • L'éducatrice a encore sorti une brosse douce de sa boîte à malice. Chacun de nous a eu droit à son petit coup de brosse. Face à une étrangère, nous n'avons pas fait plus de simagrées qu'avec Carioline, même si on n'est pas tout à fait sages à cette occasion !

Bon, c'est pas tout ça, mais je dois aller jouer, moi !

  • Par contre, Carioline n'a pas pu tester son petit pistolet à amorce dans un parc extérieur clos (elle l'a déjà fait claquer sur le balcon alors que nous étions dans notre parc, pour voir sans trop nous faire trop mal aux oreilles si elle l'avait fait directement dans la maison), il y avait chez les grands un petit chien qui avait peur des pétards ! Ce sera pour une autre fois, donc !

  • Avec tous ces jeux, nous commençions à accuser un brin de fatigue. Il a donc été décidé de mettre fin à la séance (de toute façon, c'était l'heure !). On a eu droit à une séance de caresses avec nos spectateurs. Parce que ça aussi, c'est de la socialisation, d'abord ! Donc, sur l'invitation de Carioline, certains ne se sont pas fait prier pour venir nous papouiller !

Biscotte : après l'effort, le réconfort !
 

 
Promis, on reviendra la semaine prochaine, c'était trop rigolo ! Espérons qu'il y aura d'autres copains cette fois ! M'enfin, qu'est-ce qu'on a bien dormi l'après-midi, hi hi hi !
 
Allez, à plus !
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23 juillet 2005 6 23 /07 /juillet /2005 23:52

Aujourd'hui, c'est samedi. Il ne fait pas trop chaud, nous n'avons pas fait trop d'efforts depuis notre sortie à Laon, donc Carioline décide qu'il est temps pour nous d'aller refaire une sortie en ville, à Soissons, cette fois. Et ça tombe bien, le samedi matin, c'est jour de marché, un endroit idéal pour croiser plein de gens différents, entendre des bruits variés, sentir une multitude d'effluves. Encore une fois, Maman nous accompagnera, cela ne pourra que lui faire du bien…

Le hic, c'est de trouver une place. Il y a foule et les places sont rares. Comme elle ne trouve pas de place à proximité immédiate du marché, Maîcresse se rabat sur son parc de stationnement habituel. C'est un peu éloigné de la place du marché, mais comme elle ne compte pas y faire ses courses, nous amener juste à l'entrée de celui-ci devrait être suffisant, et il y aura bien suffisamment de stimulations sur notre itinéraire pour ne pas avoir à arpenter l'ensemble du marché.

 
Tout le monde s'arrête sur notre passage. "C'est quoi comme race ?", "Ils ont quel âge ?", "Et ça mange combien, un chien comme ça ?". Les questions classiques, quoi ! Carioline y répond patiemment, nous, on en profite pour nous coucher, signe que nous commençons un peu à fatiguer, et surtout à avoir un peu chaud, le ciel se dégage. Ce n'est pas vraiment son habitude, mais pour les besoins de notre éducation (mais non, pas alcoolique), Maîcresse s'arrêtera à la terrasse d'un café pour que nous puissions nous désaltérer. Elle sort notre gamelle de voyage de son sac, nous verse notre eau, puis se commande un jus de fruits. Nos voisins de terrasse s'émerveillent de nous voir si sages, même si nous jouons avec les boucles du sac de Maîcresse. Une fois reposés et l'eau sirotée, nous nous remettons en route.

Bien sûr, on tricote un peu avec nos laisses, même si nous sommes attachés deux par deux. Il faut dire que Maman met elle aussi son grain de zizanie en marchant à droite, à gauche… Notre petite troupe se fait arrêter au détours d'un trottoir, des commerçants sont émerveillés par notre débrouillardise. Carioline en profite pour leur demander de nous prendre en photo, pendant qu'elle nous tient. Hop, c'est dans la boîte ! Plus loin, nous tombons nez-à-nez avec de petits chiens qui nous ressemblent trait pour trait. Ils interpellent vraiment Alaska, qui, la première s'en approche. Super, il vient vers moi aussi ! Beuh, c'est bizarre, il est tout plat, ce chien ! Et même pas d'odeurs ! Nous venions de découvrir notre reflet dans une devanture ! Qu'est-ce qu'on est beaux, en effet ! Pas étonnant que tout le monde s'arrête devant nous !

M'enfin, trêve de flagorneries, la place du marché n'a jamais été aussi proche. Nous en apercevons les premiers étals. Nous ferons quelques dizaines de mètres parmi les stands, toujours sous les admirations des badauds, Carioline se fera interpellée par un petit bonhomme, Mickaël, venu en séjour au CPIE à l'automne dernier, et qui a reconnu "Chaussettes". Bon, raté, ce n'était pas Chaussettes mais Elypse, mais tout deux se ressemblent tant qu'il est tout excusé, le bout de chou ! Maîcresse salue les parents du petit garçon, étonnés que leur fiston connaisse quelqu'un dans cette foule, surtout avec un si gros chien !

Comme nous montrons des signes de fatigue, il est temps de rebrousser chemin. Comme à l'aller, à mi-chemin du parking, Carioline nous fait faire une halte pour nous désaltérer de nouveau. C'est alors que Carioline fait écrire une tarte postale à Alaska et Biscotte, pour qu'elles l'envoient à leurs maîmaîtres, en souvenir de cette petite sortie. Maîcresse nous installe à l'ombre, sur le trottoir, pour cette petite séance d'écriture. Deux-trois autres petits groupes de curieux l'interpellent encore. Puis, c'est le calme, jusqu'à ce qu'une petite voix nous sorte de notre torpeur. C'est un journaliste amusé par notre petite troupe. Il demande s'il peut nous prendre en photo, prend quelques notes et voici ce que cela donnera quelques jours plus tard, dans l'édition soissonnaise de l'Union :

Après notre première interview, nous reprendrons notre chemin. Maîcresse poste la tarte postale dans la boîte aux lettres devant la mairie de Soissons. Une petite mamie qui revient avec son pain, lui demande notre race. Quand elle répond "Terre-Neuve", elle marmonne : "Faut que je le dise à ma petite-fille"… Le temps que Carioline mette le courrier à la boîte, la mamie a disparu. Doit-elle attendre la venue de la-dite petite-fille, ou bien sont-ce des paroles en l'air ? Bientôt, des volets s'ouvrent, et c'est finalement toute la famille de la mamie qui pointe le nez à la fenêtre. La maman propose une nouvelle gamelle d'eau pour les bébés. Biscotte y mettra allègrement les pieds dedans, comme à son habitude ! Les petites-filles sortent prendre quelques photos de notre petite troupe (encore ! Ca devient une manie !), puis nous remercions cette gentille famille. Mais comme nous ne voulons plus bouger de là et que la voiture n'est plus loin, Carioline nous confie à ces personnes quelques minutes et revient avec son vésicule. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir un carrosse à sa porte !

Le voyage du retour s'est bien passé, on a dormi une partie de l'après-midi, mais on s'est rattrapé à jouer par la suite !
Sinon, hier, nous sommes allés chez le vétérinaire pour nos rappels de vaccination, Maîcresse en a profité pour nous pesés, voici ce que ça donne :
Nom du chiot
Pesée du 22/07/05
Différence pesée précédente
Alf
13,100
1,050
Alaska
12,750
1,350
Aïoli
12,900
1,200
Biscotte
13,400
1,400
Bon, allez, à la prochaine !
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19 juillet 2005 2 19 /07 /juillet /2005 23:48
Ce matin, comme il ne fait pas trop chaud, c'est décidé, Carioline nous emmène en expédition à la VILLE ! Oh, pas dans Anizy, c'est de la gnognotte pour nous, maintenant, cette petite bourgade ! Non, cette fois, direction Laon, la préfecture du département, s'i'ou' plaît ! Bon, ça fait un peu marrer Maîcresse, car la capitale de l'Aisne est une bien petite ville vis-à-vis de l'agglomération lilloise dont elle est originaire. Pensez, là où un annuaire suffit pour les pages blanches et jaunes de l'Aisne, il en faut bien 3, voire 4 pour le Nord ! M'enfin, il devrait y avoir un peu plus d'animation qu'à Merlieux…

Première étape, la jardinerie pour nous approvisionner en croquettes. Cette fois, comme il va y avoir pas mal de sacs, nous attendons tous les quatre avec Môman dans la voiture, toutes les vitres entr'ouvertes, même si le ciel est couvert. Une fois les emplettes chargées, Carioline ne résiste pas à l'envie d'aller nous montrer à la responsable du magasin, ex propriétaire de Terre-Neuve et qui s'est désormais chargée d'une chienne boxer. La madame nous trouve vraiment trognons et costauds. On a droit à plein de papouilles, puis on remonte dans la voiture, car Maman s'impatiente sur le parking…
Ben alors, c'est quand qu'on s'en va ?
 

Maintenant, direction l'hypermarché. Biscotte et Alf sont emportés vers le caddie. Bon, logiquement, les chiens n'ont pas le droit d'entrer dans le magasin, mais Carioline brave l'interdit, et de toute façon, elle n'a que de toutes petites courses à faire (notamment un ventilateur pour rafraîchir la maison), alors advienne qui pourra… Il n'y a finalement qu'à la caisse où l'hôtesse lui précise gentiment que ce n'est pas autorisé de faire ça, qu'un vigile aurait pu intervenir. M'enfin, on en a croisé quelques-uns, et ils n'ont jamais rien dit…
Chouette, un tour de manège !

Après cette initiation "commerciale", nous nous sommes dirigés vers la gare, dans la ville basse. Là, ce n'était pas la cohue. Seuls deux trains étaient à quai, et encore, sur des voies éloignées. Pour les rejoindre, il aurait fallu emprunter les escaliers, ce qui nous est déconseillé à notre âge. C'est donc de loin que nous découvrirons le monde SNCFesque. M'enfin, les quelques passagers en attente ne manqueront pas de nous faire quelques caresses, tout comme un petit groupe d'employés de la gare, dont, là aussi, un propriétaire de Terre-Neuve. Mais comme il n'y avait pas assez de vie au goût de Carioline, elle nous ramènera vers la voiture, pour nous faire découvrir la ville haute.
 
Ben, il est où, le train ?
 
 

Nous sommes partis assez tard de la maison. Mais ce petit contre-temps aura au moins un avantage : Maîcresse n'aura pas à payer de parking, puisque c'est la trêve du déjeuner pour les parcs-mètres ! En plus, elle trouve une place assez proche de la cathédrale et de ses rues piétonnières, où les touristes vont et viennent tranquillement. Pour rejoindre le centre de la vieille ville, nous nous faisons doubler quand même par quelques bus, qui ne nous impressionnent guère (avec le CPIE dans le village, ces gros véhicules gravitent dans notre univers quotidien).

Notre arrivée est très remarquée. C'est d'abord quelques curieux, qui interrogent Carioline sur notre race. Alaska se démarque toujours de notre lot, on se demande bien pourquoi ! Un peu plus loin, c'est une dame étrangère, anglaise, ou hollandaise, peut-être, qui nous accoste avec son fiston. Le petit bonhomme, pas plus haut que trois pommes, est impressionné par notre taille, même si nous sommes plus petits que lui. Quelques caresses et remerciements dans un Français incertain, et nous reprenons notre chemin.
Et derrière nous, la Cathédrale de Laon...

Deux dames sortent de leur magasin pour nous admirer à leur tour. Puis, quand Carioline s'apprête à aller se chercher de quoi manger, ce sont deux jeunes filles qui l'interpellent. Nouvelles caresses à notre tribu, félicitations à Maman, puis Maîcresse nous attache avec elle juste à côté de la porte de la boulangerie, pour pouvoir nous surveiller de près. Maman est intimidée par l'enseigne du boucher, elle essaye de se défiler, tandis que nous, nous restons stoïques. On se demande qui il faut socialiser… Mais Maman n'est peut-être pas beaucoup sortie de chez elle quand elle était petite, alors, elle a des excuses !
Une dernière petite sieste, et on s'en va !

C'est déjà l'heure du retour, nous retournons au parking. Nous croisons une famille attablée à la terrasse d'une brasserie. Une petite fille tanne son papa pour qu'il lui achète Alaska (quand on vous dit qu'on la remarque toujours !). Que nenni, ma petite fille, Alaska n'est plus à vendre. Carioline ne croit pas que Tata Déphouine et Tonton Franck acceptent de céder leur deuxième petite protégée ! Nous regagnons enfin le parking et remontons dans la voiture, Carioline finit son pique-nique, et en route pour la maison. Nous y retrouverons notre enclos du jardin, mais nous allons passer une bonne partie de l'après-midi à nous reposer de nos "émotions". Mais Carioline est fière de nous, nous n'avons montré aucuns signes de panique dans ce nouvel environnement ! C'est déjà ça, mais dans notre nouvelle famille, il faudra continuer à nous faire faire de courtes balades dans des milieux différents…
 
Bon, allez, à plus !
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18 juillet 2005 1 18 /07 /juillet /2005 00:00
A nous le grand monde !
 
Aujourd'hui, Carioline nous a embarqués une nouvelle fois en voiture vers de nouvelles aventures. Direction ? La ferme du CPIE, son ancien boulot, à 500 m de là, à tout casser. Ce n'est pas son habitude de prendre la voiture pour si peu, mais pour nos jeunes pattes, ça fait déjà une trotte. Et comme on n'est guère disciplinés en brouette, le coffre de la 205 rouge coccinelle fera l'affaire…
On veut descendre !
Après un court trajet, Maîcresse nous descend un à un du coffre et attache Maman, montée subrepticement à l'arrière. Elle nous ouvre le portail et direction l'enclos des moutons.
Alf joue les chiens de berger !
 
Ces derniers sont autant surpris que nous. C'est quoi ces drôles de trucs, semble-t-on se dire de chaque côté des positions… Valentin, le bélier câlin, restera méfiant malgré les appels de Carioline. Il faut dire qu'il a quelques agneaux dans son petit troupeau, il préfère garder ses distances face à cette mini meute que nous sommes ! C'est donc de loin que nous nous observerons réciproquement. M'enfin, des moutons, on en voit de plus près tous les jours ou presque, lorsqu'on va jouer sur le stade de foot. Un petit papy du village en a deux sur notre chemin, et à force de voir passer les chiens en balade, ils sont un peu moins méfiants.
C'est quoi encore, ce truc ?
Puis, nous passons à côté de Fanny, l'ânesse dont s'occupe Carioline, la compagne de prairie de Poilu, mais aussi de Tolstoï, l'âne de Maîcresse. Là, on n'entre pas. Un coup de pied est vite parti, et Carioline ne veut pas nous mettre en danger. On est encore un peu trop foufous pour que les Longues-Oreilles nous acceptent tranquillement. Et là encore, dernièrement, on a eu droit à Poilu et Toï en pâture juste à côté de notre enclos du jardin. On a eu tout le loisir de s'observer, même si nous sommes encore intimidés par ces grosses bêtes qui aboient bizarrement… Comment aurions-nous réagis alors face aux juments de trait ! Au passage de Carioline, Fafa fait mine de braire. Une petite caresse, quelques grattouillis, et nous nous dirigeons vers les poulaillers.
Dis-moi, Carioline, nos croquettes, c'est bien du poulet ?
 
En voilà des bêtes qu'elles sont amusantes. Les poules nous regardent intriguées. Les coqs font les quéqués devant nous. On hésite entre aller jouer avec eux, et battre en retraite. Heureusement pour les deux partis, un grillage nous sépare… Biscotte reste un moment en contemplation devant les Gallinacés, bientôt rejointe par Aïoli, dubitative elle aussi. Devineraient-elles que ces charmantes bestioles sont en partie à l'origine de nos croquettes ? Allez savoir ! Les canards, juste à côté, restent eux aussi à bonne distance de nous. Leurs coins-coins incessants nous émoustillent. Vraiment, on irait bien jouer avec eux. Mais Maîcresse ne veut pas d'histoire avec le pseudo-fermier, et la porte de la volière restera fermée… Zut alors !
Tu vois Aïoli, c'est çui-là que je te dis qu'il est appétissant !
Alaska a été intriguée par les pigeons qui volent...
On passe ensuite à côté des cochons, qui font la sieste. Pas question de les déranger, on les laisse à leur somme. Mais leur odeur forte émoustille notre truffe, on ne résiste pas à l'envie de renifler le bas de leur porte. Il paraît que Papa fait de même quand il vient en douce à la ferme, le coquin ! Bizarre quand même que ces bestioles intriguent tant, que ce soit les chiens, comme les petits n'enfants… Pourtant, nous, on ne nous a jamais raconté la fameuse histoire des trois petits cochons ! Maîcresse nous dit que des fois, on est pire qu'eux question propreté. Faut-il le prendre comme un compliment ? Mouais, on en doute !
Une fois dans la cour, d'autres bébêtes nous interpellent. Qu'est-ce que c'est que ces machins. Ils ont aussi de longues oreilles, mais sont beaucoup plus petits que Fanny. Il paraît que ces bestioles dans de petites cages, ce sont des lapins. Ca aussi, c'est drôle, ça remue dans tous les sens ! Bon, pour ne pas trop les effrayer, Carioline ne nous laisse pas trop approcher. Il y a des lapereaux, et puis les lapins peuvent avoir le cœur fragile. Maîcresse ne comptant pas manger du civet ce soir, ni en mettre à notre menu, donc elle choisit la prudence. De loin, les lapins. On restera assis à les contempler quelques temps, avant de prendre le chemin du retour, en passant par l'autre grille.
Moi, je prends çui du haut, toi en bas à gauche, d'acc' ?
A la sortie de la ferme, surprise ! Quelques chèvres se sont échappées en douce, avant notre arrivée à la ferme. Elles broutaient paisiblement les parterres alentours, jusqu'au moment où elles nous ont aperçus. Surprises, la chèvre Sâanen a éternué pour donner l'alarme, et sa chevrette de l'an dernier, le bouc nain ont pris la poudre d'escampette en remontant la rue. Maîcresse a un temps espéré qu'elles seraient cassées dans leur élan par la présence de Maman en haut de la route, mais malignes, elles ont fait un saut de côté, et sont passées par le parc du CPIE. Mais bon, peu de temps après, les biquettes rentraient dans l'enceinte de la ferme. Comment, Carioline ne l'a jamais su, mais l'essentiel était qu'elles soient rentrées au bercail…
Si, si, on vous assure, il y a bien des chèvres en liberté !
Nous avons remonté sur le parking pour faire un petit coucou aux collègues animateurs de Carioline, et un petit groupe de pré-ados est venu nous caresser. Cela les démanger de prendre nos laisses, mais Maîcresse a été ferme sur ce point. Il fallait nous laisser gambader à notre aise, pour que nous puissions nous soustraire à leur "cohue" si nous le voulions. M'enfin, on a bien apprécié cette séance de caresses impromptues, et les jeunes ont eu du mal à nous laisser partir !
Alf profite encore de quelques caresses...
 
Ces quelques heures à la ferme resteront certainement dans nos mémoires, même s'il y aura encore du travail de socialisation à faire en ce sens à notre arrivée chez nos futurs maîtres !
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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 00:00
Cette nuit, il paraît que Maman a fait la rumba…, nous, on a bien fait notre nuit. Pas vraiment le ventre plein, puisque depuis quelques jours, on rechigne à manger nos croquettes Babydog, on leur préfère les croquettes des grands. M'enfin, ça nous empêche pas de grossir, voyez plutôt :
 
Nom du chiot
Pesée du 16 juillet
Différence pesée précédente
Aalto
12,050
1,800
Abruzzes
Parti !
Parti !
Acadie
13,100
1,500
Aïoli
11,700
1,800
Alaska
11,400
1,650
Biscotte
12,000
2,150
 
 
Cet après-midi, Maîcresse attendait de la visite. Des gens qui l'avaient contactée la semaine dernière pour les 2 chiots d'alors qui restaient à caser sont venus nous voir. Enfin, surtout Acadie. Carioline les avait quand même prévenus hier qu'il ne restait finalement plus qu'elle, mais comme ils étaient indifférents au sexe de leur futur chien, cela ne les a pas dérangé. Tout ce qu'ils voulaient voir, c'était si la miss était aussi trognonne que sur les photos, parce que chez les croisés Terre-Neuve (comme chez les pure race, d'ailleurs), il y a un peu de tout ! D'ailleurs, Maîcresse s'était elle-même un peu interrogée sur la bouille de son chiot croisé Terre-Neuve après qu'elle ait appelé la dame qui vendait celui qui allait devenir Chaussettes…

 
 
 
Allez, profites-en Elypse, Acadie va bientôt partir ! 
 
 
S'ils attendaient d'avoir suffisamment d'espace pour accueillir leur futur chien, ce qui leur a demandé de nombreuses années, le monsieur voulait aujourd'hui voir la bête avant de prendre sa décision définitive. Mais déjà quand Carioline l'avait eu au téléphone, lui directement, ou bien en intervention "d'arrière-plan", elle voyait bien qu'il ne serait pas difficile à décider, d'autant que la fifille présente bien et qu'elle est attachante. Et surtout très belle (et nous, alors, on n'est pas beaux ? Si, ah, quand même !). Lorsqu'ils ont vu Chaussettes, attaché au frais devant la maison, Elypse, puis Virgule et enfin la petite mère, qui avait pris la poudre d'escampette de l'enclos pour l'occasion, Monsieur s'est laissé convaincre sans souci, Maîcresse n'a même pas eu trop à lui demander si Acadie lui plaisait, ça se voyait dans son attitude.
Et une chienne malheureuse de plus, une !
Ca fait franchement plaisir à voir, tout ça ! Même Chloé, leur grande petite fille (l'aînée était encore en colonie, il nous semble), un peu intimidée par les Grands, a craqué sur sa future boule de poil. Faut dire que c'est difficile de résister à notre charme ! Mais non, on n'a pas les métatarses qui enflent, d'abord !
Après avoir jeté un petit coup d'œil au reste de notre petite troupe assoupie, nos visiteurs sont remontés à la maison avec Carioline et Acadie, pour que les bipèdes puissent discuter des petits conseils impératifs pour le bien-être et l'éducation de la demoiselle. Acadie sera leur premier gros gros chien. Mais ils ont l'air de vouloir tout faire pour qu'elle soit heureuse, tout en ayant conscience des limites à lui imposer. Maîcresse restera à leur écoute pour toute question et tarde un peu à mettre au propre son petit livret d'accompagnement (faut dire que le départ de nos frangins était initialement prévu après le 24 juillet, mais comme il y en a qui ont resquillé, voilà, elle est en retard, c'est malin !)...
Carioline ne tardera certainement pas d'aller faire un petit tour dans les Ardennes, ça fait un petit bout de temps qu'elle ne s'y est pas rendue pour faire sa tournée des Grands Ducs dans ce coin ! Ca lui fera 2 familles de plus à visiter par là !
La nouvelle famille d'Acadie, pas tout à fait au complet !

Après ces discussions, c'est déjà le temps de partir. Non, non, ne partez pas déjà pense Maîcresse en son fors intérieur. Mais il faut se rendre à l'évidence, la famille est attendue à Tergnier, non loin de là. Donc le départ s'organise. Pour le départ d'Acadie, comme il semblait que Maman avait cherché Abruzzes qu'elle n'avait pas vu partir, Carioline l'a prise avec elle pour accompagner les nouveaux maîtres d'Acadie. Les bipèdes ont fait quelques photos (Maîcresse s'est aperçue avec regret qu'elle n'avait pas fait de photos de Chaussettes, Elypse et leurs bébés ensemble. Peut-être pourra-t-elle organiser une rencontre dans les Ardennes avec Acadie, Abruzzes, les parents et le reste de la portée avant le départ d'Aïoli, prochaine sur la liste à partir) et Acadie est montée en voiture.
Les vitres étaient ouvertes, et Elypse a ostensiblement reniflé les effluves sortant de la vitre arrière, où était installée Acadie, sur le siège. Maman a fait mine de se diriger nerveusement vers la voiture, mais Carioline l'a retenue à ses côtés. Quand le véhicule a reculé puis s'est dirigé vers la route, Lylypse a fait mine de le suivre, mais ce n'était pas prévu au programme. Elle était toute déconfite, chouinait un peu, piaffait sur place, restait prête à bondir à la poursuite de la voiture…
 
Devant sa détresse, une fois Acadie partie, Maîcresse a emmené ses gros 3 nounours se baigner à l'étang de son ancien boulot, dans le village. Élypse était tenue en laisse pour ne pas qu'elle se ravise à prendre la direction de la voiture. Un peu plus loin, comme elle se montrait plus calme, Carioline l'a lâchée avec les Chaussettes et Virgule. Elle n'a pas cherché à faire demi-tour. D'elle-même, elle a pris la direction de l'étang. Tu parles d'une bonne mère ! Il suffit d'un bain en vue, et elle oublie ses rejetons ! Pff ! On va la dénoncer à la DDASS, oui !

Va chercher le bâton, belle Elypse !
 
Arrivés à l'étang, même Chaussettes est allé nagé (ce n'est pas franchement sa tasse de thé, la baignade). Élypse a réclamé un objet à aller chercher, Maîcresse a dégotté un bâton, lui a lancé à plusieurs reprises, elle était aux anges.
Moi, j'aime bien ramener les bâtons !
 
Virgule n'a pas eu beaucoup l'occasion de le ramener, d'autant qu'il nage comme un fer à repasser, à la Chaussettes (genre le cul qui coule à la recherche du fond, quoi), qui, lui, pour une fois, nageait des 4 pattes, rien que pour me faire mentir (ça, c'est aussi son truc, un jour, il vous racontera). Le Bidule, sa méthode, c'est d'attendre sur la berge que Maman ramène le bâton sur le bord, et là, alors qu'elle s'est tapée tout le boulot, hop, il lui chope dans la gueule, ni vu, ni connu ! Et il s'empresse d'aller le mâchouiller un peu plus loin ! Tricheur !
Z'avez-vu mon poste d'observation ? Sympa, non ?
 
Gloups, j'ai glissé, Chef ! Meuh non, même pas vrai !
Ah ah, je l'ai attrapé-euh !
Après cette petite séance de natation pour débutants, Carioline, Elypse et Virgule se sont mis en devoir de rattraper Chaussettes, qui après son bain fugace, s'était mis dans la tête d'aller voir à l'atelier de la ferme, où sont préparées les rations et déposés les restes de repas pour les animaux, s'il n'y avait rien à grappiller. Comme c'était samedi, il devait être fermé, mais ça, il ne le savait pas. Quand il est passé devant l'enclos de Fanny, l'ânesse du CPIE, la copine de Poilu, l'autre âne du boulot, qui broute en ce moment aux côtés de Tolstoï, l'âne de Carioline, eh bien, la Fanny, en apercevant Chaussettes, s'est mise à braire… Si Chaussettes est là, Maîcresse n'est pas loin, elle va s'occuper de moi, c'est sûr ! Ben oui, ma belle, mais pas longtemps. Nous, faut qu'on retrouve notre Maman pour jouer, alors !

Les Grands ont retrouvé Chaussettes dans la cour de la ferme pédagogique, et après avoir sauvé une petite hirondelle enfermée dans la salle d'animation (elle a eu de la chance que Chaussettes soit venu de ce côté, car lundi, si tant est qu'un collègue ait eu à venir là, on aurait eu du mal à la trouver, coincée entre la vitre et des sacs entreposés sur l'appui de fenêtre), la petite troupe est rentrée chez nous.
Elypse est rentrée normalement à la maison, sans plus d'inquiétude visible. Bon, elle n'a guère demandé à descendre au jardin, même pour aller nous voir, finalement. Mais là, Carioline met ça sur le compte de la décharge "électro-statique" qu'elle s'est prise en début d'après-midi. Elle était alors venue nous voir avant que Maîcresse n'ait pu lui retirer le collier de la clôture invisible, dont le fil d'antenne est fixé sur le ruban du haut de la clôture des ânes, pour rendre "visible" le périmètre ainsi délimité (parce que Chaussettes n'a jamais compris le fonctionnement du système "invisible" seul et ne voulait plus sortir au jardin, elle avait trouvé cette alternative qui évite à ses voisins de se "piquer" au ruban de sa clôture). Pour le reste, son comportement pour l'instant semblait habituel, on verra bien cette nuit ce que cela donne...
Mais en ce qui concerne les bébés, et Acadie ce soir, de prime abord, Maîcresse était confortée dans ses premières impressions. Cela avait tout l'air d'être une famille bien sympathique, ma foi. Encore un de ses chiots prodigues qui aurait de bons maîtres, pour sûr ! Bon, sauf si la grande fille (qui nous donnera bientôt son prénom, on espère) joue du clavier informatique, il ne faudra pas trop qu'on compte sur une correspondance internaute, la Môman n'est pas fortiche de ce côté. Y'a bien Acadie qui a pris quelques leçons ici, mais arrivera-t-elle à se faufiler jusqu'à l'ordinamoteur familial pour nous écrire des nouvelles, on ne sait pas… M'enfin, il paraît qu'il existe un autre truc pour communiquer, ça s'appelle le téléphone. Gageons que Carioline et la nouvelle famille d'Acadie, comme celle d'Abruzzes, en joueront régulièrement, de ces moyens de communication, pour nous donner des nouvelles de nos frères et sœurs !
 
 
Sur ce point, elle est un peu gourmande, Maîcresse. Elle aimerait avoir des nouvelles très très très souvent ! Du genre plusieurs fois par semaine les premiers mois (avec au moins une photo chaque mois, la première année, puis au moins une à chaque anniversaire, rien que ça !). Et comme elle est du genre timide, elle n'osera pas téléphoner aussi souvent qu'elle le souhaite, pour ne pas trop déranger. Alors, vous savez ce qu'il vous reste à faire, hein !
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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 00:00
Elypse, si elle était moins collée à ses chiots que Tina l'Estrela, n'en reste pas moins très vigilante encore envers eux. Hier soir, peut-être suite au départ d'Abruzzes, elle a eu un comportement inhabituel. Carioline
Si ces derniers jours, j'avais compris que la clôture n'était plus électrifiée, je ne la franchissais que pour rejoindre mes petits passés dessous, pour aller quémander un bout de pain à Nicole, la voisine de Carioline (le pain me rend complétement folle ! Je suis capable d'aller en voler sur le meuble de la cuisine si Maîcresse le laisse sorti ! Une manie qu'il me reste peut-être de ma "première" vie), ou bien pour aller chercher noise à U2, ma rivale Border collie, chez deux voisins plus loin. Sinon, je continuais à respecter ses limites.
Hier, comme à son habitude en été, Maîcresse avait laissé la porte du jardin ouverte pour la nuit. Moi qui dors habituellement sur le perron ou au milieu du jardin, je me suis éclipsée hors de vue dans le noir. Carioline m'a appelée, mais je ne suis pas revenue. Elle a du croire que je m'étais sauvée, mais la lueur de sa lampe appelée à la rescousse a fait briller mes yeux au fond du jardin. J'étais en fait couchée à l'entrée de l'enclos, côté extérieur. C'est là que je régurgite mes petits en-cas bonus (quignon de pain en petite quantité, os de boeuf, ...) pour mes petits.
Comme Maîcresse avait peur que j'aille attaquer U2 dans son jardin le lendemain matin, elle a voulu me faire rentrer. Pour la première fois depuis longtemps, quand Carioline a voulu me contraindre à la suivre, je lui ai groulé doucement dessus. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour lui faire comprendre que je voulais rester ici. M'étais-je rendue compte qu'il me manquait un petit ? Quoiqu'il en soit, en prenant la manière douce, Maîcresse a fini par me décider à rentrer et elle a fermé la porte derrière nous. Je me suis alors approchée du parc des chiots, ai demandé à y entrer, me suis dirigée vers le balcon, que j'ai inspecté du regard, puis j'ai finalement voulu ressortir. Avais-je mentalement recompté mes chiots, personne ne le saura !
Une fois sortie du parc, je me suis approchée de la porte du jardin et ai couiné bizarrement, sans écouter les injonctions de Carioline de me taire. Je voulais impérativement aller dehors. Pour qu'elle puisse donc dormir en toute sérénité, et pour la sécurité de U2 le lendemain, j'ai été attachée en bas de l'escalier. Nouvelle sérénade, jappements désespérés. Visiblement, cette solution ne me convenait pas, et par pitié pour le sommeil du voisinage, Maîcresse a détaché la corde côté escalier, m'a laissée partir pour voir où je voulais m'installer.
Ca n'a pas loupé, je suis partie en galopant vers le fond du jardin, suis passée sous la clôture, ai reniflé nerveusement l'entrée du champs de féveroles, puis suis finalement allée me tapir sous un jeune châtaignier, proche de ... l'entrée de l'enclos des chiots et n'ai plus voulu en bouger. Soit, elle m'attacherait là. Ainsi installée, j'ai passé le reste de la nuit tranquille, et au matin, j'étais rassérénée. Était-ce l'absence d'Abruzzes qui m'avais perturbée, Maîcresse a fini par le croire. Mais vous, simples humains, ne saurez jamais le fin mot de l'histoire, je le garde pour moi ! Frustrant, non ?
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15 juillet 2005 5 15 /07 /juillet /2005 00:00
Attention, il n'y a pas de photos prévues pour l'instant !
Il nous en est arrivé une bien bonne aujourd'hui. Maîcresse ne se doutait absolument pas de ce qui allait arriver en ce vendredi 15 juillet, d'autant que les prémices remontent à un peu plus de 2 mois...
 
Ce matin, vers 8 h, la voisine chez qui sont les ânes en ce moment appelle Carioline pour la prévenir qu'ils commençaient à attaquer les lauriers de son voisin (c'est nocif pour les équidés), qu'il fallait qu'elle vienne étendre leur parcelle pour qu'ils puissent de nouveau herboriser. Elle traverse donc la rue, en laissant son portable à la maison. Où sont les Terre-Neuve dans tout ça, on y arrive !
 

A son retour, elle découvre qu'elle a un message sur son répondeur. Cariolinee l'écoute et apprend avec surprise qu'une dame, rencontrée il y a donc plus de 2 mois, sur une expo-vente de chiots où elle présentait la portée d'Estrela de son ami, avait cherché à la contacter. Certes, elle avait pris la petite carte annonçant notre naissance, en disant qu'elle serait intéressée par un mâle, mais nous n'avions pas eu de nouvelles depuis. Notre mail ne lui est jamais parvenu...


Donc, elle voulait savoir s'il y avait eu des mâles, s'il en restait de disponible... Aïe. Le petit mâle qui restait, Carioline l'aurait bien vu rester à ses côtés, même si ce n'était pas très raisonnable pour le moment. Elle lui laisserait donc le loisir de venir vérifier sur place qu'Abruzzes, dont elle avait envoyé de nouvelles photos, lui convenait.


Elle habite dans les Ardennes, pas très très loin de chez nous. Rendez-vous est pris pour lundi. Soit. Quelques heures plus tard, nouveau coup de fil. Prenant peur que les autres Ardennais qui doivent venir voir les 2 chiots sans maîtres samedi après-midi, craquent sur le mâle, elle demande à Carioline d'avancer notre rencontre à cette fin d'après-midi. Et souhaite savoir, si le chiot leur plaît, si ils pourront le prendre dès aujourd'hui.


Là, ça embête terriblement Maîcresse. Nous avons juste 2 mois, elle aurait préféré que nous restions avec Maman jusqu'à 10 semaines. Bon, on ne dépend plus de Maman pour ce qui est de la nourriture, on dort séparément d'elle depuis longtemps, mais Elypse joue encore beaucoup avec nous et nous éduque ainsi. Carioline demande conseil à son amie, celle qui a les ânes chez elle, et touche un peu en éthologie. Elle lui dit qu'il y aura une autre chienne avec lui, une labrador, qu'ils s'impliquent dans l'assistance aux animaux en détresse, qu'ils semblent savoir où ils vont.


La présence de la labrador rassure quelque peu Catherine, Abruzzes aura une adulte de référence, qui prendra certainement le relais pour peaufiner l'éducation "canine" du petiot. Les petits auront 10 semaines vendredi prochain, ce n'est pas comme si Abruzzes avait 6 semaines. Elle est plutôt optimiste, et sachant qu'elle est ordinairement contre le sevrage précoce, Maîcresse lui fais confiance.
 


Vers 18h, les Ardennais arrivent. D'emblée, ils sont séduis par Maman, qui n'est pourtant pas parfaite, au moins esthétiquement... Comment dire, elle a parfois le regard... un peu bovin ! Puis ils découvrent Tonton Virgule qui se prélasse sur la coursive devant chez nous. "Il est costaud, dis donc !". Ils rentrent, aperçoivent Abruzzes qui siestait lorsque Carioline nous avait sortis au jardin, et qui était finalement resté tranquille à la maison la journée. Chaussettes, qui roupillait au frais dans la salle de bain (l'appart' est plein de baies vitrées, même persiennes baissées, en été, il fait vite chaud et la sdb, sans fenêtre, est la "pièce" la plus fraîche), voyant du monde arriver, s'est levé, et est arrivé dans leur dos. Ils ont du croire que c'était Virgule qui était rentré, car plus tard, ils ont été étonnés de voir 3 chiens différents !

Bref, Abruzzes les a littéralement séduits. Ils ont été surpris lorsque Maîcresse leur a annoncé qu'il pesait déjà plus de 11 kg la semaine dernière... Et quand ils ont voulu savoir si le bébé allait plutôt être du gabarit du père ou de la mère, Carioline leur a dit que c'était difficile de prévoir, et leur a parlé du cas Virgule, nabot d'une famille de géants ! Nabot, nabot, n'éxagérons pas, il n'est pas minuscule, mais aux côtés de Chaussettes et d'Elypse, il fait vraiment plus petit ! M'enfin, Abruzzes pesait le même poids que son père à son âge. Il y a donc des chances que ce soit un grand (peut-être pas "gros") gabarit.  Les bipèdes ont discuté de notre vie, de leur mode de vie à eux, de leurs animaux (ils ont aussi un chat). Abruzzes devrait être bien chez eux. Ils nous ont tous caressés (y' a des éleveurs qui doivent faire des bonds ! ), et "joué" avec nous.
 
 
A un moment, Carioline a souri, car le monsieur qui lui donnait un coup de main de ce côté, s'est montré un poil "maladroit" dans sa technique, notamment quand il s'est agi de rapatrier Acadie qui s'aventurait vers le parking, la truffe sur les traces d'un chat. Plutôt que de passer devant elle et de s'accroupir pour l'inciter à le suivre, il était derrière et la dirigeait tant bien que mal en tendant les jambes alternativement (sans lui faire mal, rassurez-vous !) pour la canaliser. Il aurait certainement utilisé ses mains s'il n'avait pas déjà un autre chiot dans les bras ! Mais en posant le petit à terre, et en se mettant à leur niveau, il aurait eu un meilleur résultat. "Débarrassée du chiot qu'elle venait de monter, Maîcresse est venue à sa rescousse. Accroupie, elle a réussi à capter l'attention d'Acadie repartie fureter. Bon, c'est vrai, pour elle, c'est facile, elle, on la connaît !
De son côté, la dame avait pris la gentille initiative d'aller fermer la porte de l'enclos derrière nous. Mais bizarrement, ça n'a pas été du goût de Maman, qui pour la première fois depuis nos touts premiers jours, s'est mise à lui grogner assez méchamment dessus. De loin, Carioline semble l'avoir vue se jeter sur la dame, mais d'après les dires de celle-ci, Elypse ne l'a pas pincée… Ouf, belle frayeur ! La dame ne lui en a pas voulu, elle disait que c'était normal pour une bonne mère de protéger ses bébés. M'enfin, ça a surpris quand même Carioline
 
Après les formalités, les nouveaux maîtres d'Abruzzes sont repartis avec lui vers de nouvelles aventures. Carioline espère de tout coeur qu'elles seront heureuses, même si elle est un peu émue de ce départ précipité ! Le temps est vraiment passé vite, et bientôt, Acadie, Aïoli, Biscotte et Alaska (elles partent ensemble) et Alf retrouveront leurs futurs maîtres eux aussi. Mais déjà, il y a un vide qui s'est installé dans la maison. Il y a fort à parier qu'elle cherchera Abruzzes ces prochains jours ! Snif !
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13 juillet 2005 3 13 /07 /juillet /2005 00:00
... Ben oui, 13 mai-13 juillet, ça y est, on a pile-poil deux mois aujourd'hui !
Avoir deux mois, ça fatigue !
Maîcresse trouve que le temps a passé vite ! Il lui semble que c'était hier que son vénérable Chaussettes avait sauté le pas avec sa grande Élypse. Elle se souvient de son impatience de savoir si cette union, impromptue et somme toute inespérée, allait porter ses fruits. Le tout bordé d'inquiétude de savoir si elle pourrait assurer financièrement l'élevage d'une éventuelle portée par les temps qui court, de savoir aussi si elle trouverait à caser facilement les-dits chiots ! Un mois après la saillie, la rondeur du ventre d'Élypse ne faisait pas de doute, le vieillard avait bien fait son œuvre, et le vendredi 13 mai, nous voyions le jour, à son plus grand bonheur, à Carioline !
Abruzzes inaugure la série "Photo souvenir de nos 2 mois".
Au gré de ces pages (une bonne centaine, eh oui, au format Word), vous nous avez vu grandir, évoluer, même si les photos tardent toujours un peu à être insérées (c'est franchement laborieux avec le système du Blog, croyez-nous !). Nous avons beaucoup progressés et progresseront encore. Petit à petit, avec tout ça, la vie suit son cours. Bientôt (d'ici deux semaines), nous serons en âge de quitter notre premier foyer pour découvrir le nouveau monde de nos futurs maîtres.
Acadie pose fièrement, on a pas tous les jours 2 mois !
Carioline s'escrime à essayer de nous faire voir un maximum de choses, pas toujours en groupe, car ce n'est pas facile de surveiller seule une bande de 6 espiègles, surtout en extérieur… Mais, bon an, mal an, elle nous emmène à droite, à gauche. Tiens, Acadie et Alf sont allés ce matin en rapides courses à "Champignon" (Maîcresse a gardé de son prof de CM1 l'habitude de trafiquer les noms des supermarchés !), après l'avoir attendue aux côtés de Maman devant la boulangerie, et être passés à côté du camion de "bricolage", sur la place.
Aïoli fait dans le bucolique...
Même si on joue parfois les timides, on est quand même assez sociables, on a très vite fait d'aller quémander des caresses, il n'y pas à dire. De retour du supermarché, Carioline est passée avec Alf et Acadie au CPIE où elle bossait. Il y avait un petit groupe de jeunes enfants (une vingtaine), eh bien, Alf et Acadie sont allés vers eux franco, la queue en bataille… Pourtant, des enfants de cet âge, ils n'en avaient vu qu'un ou deux, et toujours "séparément". Ils ont fait plein de léchouilles aux n'enfants, ont joué un peu avec eux et évoluaient sereinement à leurs côtés…Idem face aux cuisinières qu'ils ne connaissaient guère, et dont l'une est quand même imposante. On se trémousse joyeusement, on mordille un poil, mais toujours en confiance. De toute façon, d'ici notre départ, elle reviendra avec d'autres chiots auprès des enfants…
On vous laisse deviner qui c'est... Faciiiile !
Et pour finir : une Biscotte songeuse !
Bon, sinon, pour cette étape importante de notre vie que sont nos deux mois, Carioline nous a fait de petits cadeaux :
 
  • Deux jouets pour chiens : un "pneu" et une corde à mordiller. On les a trinqueballés d'un bout à l'autre de notre parc.

  • Un petit pulvérisateur pour plantes d'intérieur, avec un "piston", pour nous rafraîchir la trogne. Ah, ça, c'est une riche idée. D'une part, ça régule notre température, et de l'autre, ça nous amuse, on joue à essayer d'attraper la brume d'eau. On arrive même à venir "téter" l'embout pour boire l'eau qui coule !

 

  • Un jeu de laisses pour aller avec nos colliers

  • Pour nous habituer au bruit : un pistolet à amorces pour enfant et un xylophone

 

  • Et sur une idée piquée à une éleveuse dimanche dernier : des bouteilles d'eau vides, remplies de croquettes. L'éleveuse utilise ce stratagème pour occuper ses chiots. Les bébés jouent avec la bouteille. Quelques croquettes tombent. Ils les mangent, et hop, ils pigent le truc, et recommencent.

Nous aussi, on a pigé le truc. Carioline a quand même ouvert des "fenêtres" supplémentaires dans le corps de la bouteille pour qu'il y ait un peu plus de croquettes qui tombent, mais ce jouet-là, on se l'arrache, on vous assure. Rien à voir avec la minuscule balle distributrice de friandise de chez F., là, les croquettes sont à notre taille ! Le plus drôle, c'est que dans cette histoire, la première à s'être accaparée la bouteille, c'est la timide Biscotte, qui montrait des dents longues comme ça à ceux qui tentaient d'approcher son butin ! Elle était pas contente, la Biscotte-Compote !
Un peu plus tard dans l'après-midi, on a eu la visite de Bertrand, le neveu de Pascale, une voisine de Carioline dont on ne vous a pas encore parlé. Même si c'est lui qui a demandé à venir nous voir, une fois à nos côtés, il n'en menait pas large, ce grand garçon… Il faut dire que nous courions tous vers lui pour lui faire la fête. Un chiot ou deux, il voulait bien, mais 6, c'était un peu pour lui, alors il a fait mine de rebrousser chemin en courant. Ce qui nous a encore plus amusés, pensez-vous. Et comme nous sommes trop petits pour être retenus pas la clôture électrique, il n'était même pas en "sécurité" derrière elle ! Hi hi hi ! Heureusement, nous ne sommes pas méchants, il a eu juste un peu peur pour ses chaussures, alors qu'on n'y avait même pas touché, d'abord !
Du jardin, il nous a ensuite accompagnés dans la prairie d'en face. En traversant, nous avons aperçu un trio qui tapait causette, nous n'avons pas résistés à l'envie d'aller dire un petit bonjour à ces gens, même quand le gros bus est passé sur la route. Presque même pas peur ! Après quelques chamailleries entre chiots et aspersion avec notre cadeau, on s'est rentré dans notre enclos pour quelques heures de "fraîcheur". Bagarres, jeux, siestes. Puis vers 22h, Carioline nous a remontés à la maison, dans notre parc, pas enfermés sur le balcon pour cette nuit, car elle craint les pétards trop bruyants. Pas besoin de nous rendre phobiques si tôt !
Mais bon, pour éviter d'être réveillée à 5h30 pile-poil, elle a bien pris soin de nous mettre une bonne grosse ration de croquettes qui tiendrait jusqu'au lendemain, idem avec l'eau… {Communication de Carioline : Stratagème efficace, puisque le lendemain, les chiots m'ont réveillée à 8h, heure somme toute raisonnable… Alaska était appuyée contre la planche, et chouinait. Il y avait pourtant encore de l'eau et des croquettes, mais je me suis aperçue rapidement que deux bébés s'étaient "échappés" dans la maison… Elle devait avoir envie de les suivre ! }
 
Finalement, il n'y a pas eu de pétards, ni de feux d'artifesses au village, et quand Carioline est rentrée de chez sa copine Mag' (Maîcresse, elle avait encore récupéré la Parson Russel Terrier de Fred !), nous dormions tous les 6 sur le balcon. Mais comme il y aura toujours un "couillon" pour faire claquer des pétards la nuit, la porte de la maison est restée ouverte pour qu'on puisse rentrer se mettre à l'abri au cas où !
En tout cas, patience, nos maîtres, pour ceux qui ne partent pas en vacances, nous pourrons bientôt vous rejoindre, à partir du 24 juillet… Alf, Alaska et Biscotte, eux, resteront un peu plus longtemps que les autres auprès de Maman, Papa et Tonton ! Chouette alors !
 

A plus !

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10 juillet 2005 7 10 /07 /juillet /2005 00:00

Salut la compagnie !

 

 

Petit à petit, on rattrape notre retard dans notre courrier. On triche un peu sur les dates de mise en ligne de nos bafouilles, mais c'est surtout pour dater nos aventures, pas pour vous tromper, fidèles admirateurs ! Si on a peu tardé à vous écrire, c'est qu'on s'est drôlement occupés, ces derniers jours ! Il faut dire qu'on est de plus en plus débrouillards, la planche qui délimite notre parc est désormais facilement franchissable pour nos petites pattes, malgré les "bricolages" successifs de Carioline pour la rehausser un peu. Il est prévu qu'elle achète de quoi faire une "porte" grillagée, ça viendra peut-être, mais nous, pour l'instant, ça nous convient, vous pensez !

 

Ca y est, le matériel est acheté, il n'y a plus qu'à ...

 

 

 

 

Régulièrement, Maîcresse entend les planches bouger, et inexorablement, quand elle vient voir ce qu'il se passe, il y a toujours un ou deux d'entre nous qui sommes dehors. Les rois de l'évasion, on vous a dit ! Il faut dire qu'on n'aime pas beaucoup être enfermés… Batifoler librement dans la maison, dans le jardin, ça, ça nous convient ! Mais dès qu'il s'agit d'être confinés dans un endroit, aussi grand soit-il, et voilà que l'on cherche à sortir ! On escalade la planche, on essaye de passer sous le grillage de l'enclos du jardin. Parvenus à nos fins, on se couche tranquillement dans un coin de la maison ou au pied de l'abri, bien à l'ombre, baugés dans la boue qui a bien du mal à résister au soleil…

 

 

 

 

Enfin, tranquillement, c'est vite dit. Il y a des jours où l'on fait les 400 coups, dedans comme dehors ! Alors là, il faut s'accrocher ! On n'est pas à l'abri de nos pitreries ! Si on est dans le jardin, on joue avec Broussaille (c'est comme ça qu'à été rebaptisée la petite Lynx), avec Maman ou Virgule (Papa n'est pas un adepte du jardin, si il sort, c'est pour passer sous la clôture électrique non électrifiée et prendre la poudre d'escampette dans le village). Ce que l'on aime par-dessus tout, c'est passer, nous aussi sous la clôture, trop haute pour nous, et nous faufiler chez Nicole, la voisine de Carioline. Là, il nous arrive fréquemment de déposer de jolies petites crottes, ça et là sur la pelouse ! Il ne reste plus à Carioline qu'à ramasser derrière nous ! On est drôle, non ? Puis, on va chercher Broussaille et son copain Tigris, le chaton de Nicole, d'à peu près le même âge, sous les framboisiers. Tigris prend la chose un peu moins à la rigolade, il fréquente un peu moins les gros chiens !

 

 

 

 

Malheureusement pour Carioline, vous l'avez lu, on s'échappe aussi dans la maison. Et pour peu que Maîcresse se soit absentée en laissant la porte du jardin ouverte pour Maman, on n'hésite pas pour certains d'entre nous à prendre l'escalier et à aller nous promener tout seul. Ainsi, un dimanche, Carioline s'est absentée. Maman était restée à la maison pour nous garder. La porte du jardin était ouverte pour qu'elle puisse aller faire ses besoins dans la journée. Eh bien, le lendemain matin, à l'aube, Sam, une autre voisine de Carioline, a retrouvé Alaska et un autre chiot noir et blanc, dans la rue, en train de jouer sur la route. Elle les a ramenés au bercail illico presto !

 

 

 

 

Et ce week-end, Maîcresse a accompagné son n'amoureux à une expo-ventes de chiots. Cette fois, la porte du jardin était bien fermée, nous avions accès à notre balcon. Virgule et Maman étaient avec nous à l'intérieur, quant à Papa, il avait préféré l'attendre à l'ombre, attaché devant la maison. Le ciel était gris, mais par acquis de conscience, Carioline avait rempli un maximum de gamelles d'eau pour nous et les grands, elle nous avait mis plein de croquettes… Avant de partir, elle avait vérifié le blocage de notre planche une dernière fois, fait une grosse caresse à chacun, et hop, en voiture ! Nous la retrouverons le soir !

 

Notre carnage !

 

 

 

Après sa journée harassante au salon animalier, sans avoir pu vendre de chiots Estrela de son ami, Maîcresse en a eu, une drôle de surprise ! C'était l'apocalypse dans l'appartement ! Elle ignore si Elypse et Virgule nous ont aidés, mais tout était sens dessus, dessous. D'accord, elle vous dira que sa maison n'est pas toujours tirée à 4 épingles, mais là, c'était un sacré désordre ! Un sac contenant du matériel de récupération était tombé entre nos pattes. Malheur à lui ! Adieu les boîtes à camembert amassées pour faire des pains de graisse pour les oiseaux en hiver ! Dépouillés les nouilles de polystyrènes sensées être utilisées en activités manuelles, ou en calage de colis. Le comble du comble, c'est que nous avions renversé le seau de 10 litres des grands, répandu dans la cuisine. Ca, c'était drôle, on a pu patauger dedans tout notre soûl ! On oublie les pipis-cacas dans toute la maison, lavée la veille, et même dans la chambre ! C'était une sacrée bonne journée !

 

 

 

 

Ce n'est pas ce qu'en pense Carioline, c'est bizarre, non ! Allez hop, la valse de la wassingue (de la serpillière, quoi !), le retour de la vengeance ! La maison n'a jamais été autant lavée que depuis qu'on est nés ! Comme ça, ça ne lui laisse pas le temps de s'ennuyer ! Comme si elle n'avait pas assez de choses à faire, entre la recherche de travail, la promenade des grands, les soins aux ânes, … On lui change un peu sa routine, croyez-nous ! M'enfin, par ailleurs, on sait être très gentils tout plein ! On aime beaucoup les câlins et les caresses, les petites promenades dehors. Bref, on grandit, quoi ! La preuve, voici nos poids respectifs :

 

 

 

 

Nom du chiot

 

 

Pesée du 09/07

 

 

Différence pesée précédente

Abruzzes

11,100

2,000

Acadie

11,600

1,900

Aïoli

9,900

2,550

Alaska

9,750

2,250 

Alf

10,250

2,450

Biscotte

9,850

1,650

Et pour info, la Môman de Carioline a retrouvé un papier avec les poids de notre papa. Ils étaient initialement notés sur son premier carnet de santé, mais ce dernier avait pris la pluie, et les chiffres étaient devenus illisibles… La retrouvaille de ce papier était donc la bienvenue ! Donc, pour que vous puissiez comparer avec nous, voici les pesées de la jeunesse de Chaussettes…

 

 

 

 

Age

 

 

1 mois  

2 mois

4 mois  

5 mois

6 mois 

12 mois

Poids en kg

7  

11 

30  

37  

40  

55  

Allez, à la prochaine, un peu plus rapidement, on espère !

 

 

 

 

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3 juillet 2005 7 03 /07 /juillet /2005 00:00
Cela faisait longtemps que Carioline nous en avait parlé. Sous peu, Alaska et Biscotte verraient leurs futurs maîcres. Si, si ! Tata Déphouine avait hâte de voir ses toutounes, Tonton Franck aussi d'ailleurs. Mais bon, encore fallait-il trouver la possibilité de faire un tel déplacement. De la Touraine à la Picardie, il n'y a que Gargantua (oui Madame, il est venu dans l'Aisne, Gargantua) pour n'avoir qu'un seul pas à faire. En voiture, c'est franchement plus long ! Nous avions bientôt 2 mois, et Tata Déphouine n'était pas parvenue à se libérer pour venir voir ses protégées au plus tôt. Heureusement pour elle, les premiers jours de juillet allait lui permettre, à elle, son petit mari (qui est-ce qui a dit que Franck était "petit" ?) et leurs deux petits loups, Léa et élouan, de faire connaissance en chair et en os avec leurs futures chiennes.
 
Alaska attend ses futurs maîtres !
Alaska attend avec ses maîtres avec impatience !
C'est quand qu'y z'arrivent ? ? ?
Carioline a trouvé le temps bien long. Il lui tardait de présenter "ses" chiots à ses amis. Juste retour des choses… Il y a de ça presque 10 ans, ce sont eux qui l'accueillaient chez eux pour lui faire découvrir notre papa, Chaussettes… Ca nous rajeunit pas, tout ça, ma bonne dame ! Souvenirs, souvenirs… Déphouine et Franck devaient arriver ce samedi. Ils auraient aimé partir au plus tôt, mais on ne quitte pas sa maîtresse de maternelle comme ça, il y avait un petit pot de fin d'année à l'école de Léa, et la petite famille avait du partir un peu plus tard qu'initialement prévu… M'enfin, bon an, mal an, après the very famous embouteillages of Paris, la petite tribu avait fini par débarquer dans l'Aisne !
 
Ah, c'est qu'il y aurait du monde au balcon ce week-end ! 3 adultes, 2 enfants dont un en "bas âge", plus 3 Terre-Neuve adultes et 6 chiots, il faudra jouer des coudes ! Carioline a essayé d'organiser au mieux la chose, mais le moins qu'on le puisse dire, c'est qu'elle est un peu à la bourre… Elle n'a pas pu refaire la clôture de notre enclos extérieur, nous ne pourrons pas déménager dehors pour le week-end (tralalalalère-euh ! Tant mieux pour nous, hi hi hi !) mais elle a une solution de secours : lorsqu'il faudra mettre le canapé (qui forme le quatrième côté de notre parc) en lit, on déplacera notre caisse pour former un nouvel espace, un peu plus petit, certes, mais qui nous empêcherait de monter sur le lit…élouan aura son petit lit d'appoint, et Carioline a prévu une cabane de drap pour faire dormir Léa sous sa mezzanine (ben oui, les chiots dans la maison, il n'y a plus de place pour monter la tente initialement prévue !). Mais bon, on n'est pas là pour dormir, que diable, voyons un peu comment s'est passée cette fin d'après-midi !
Tonton Franck prodigue quelques caresses de félicitations à Maman...
... et Elouan joue au cow-boy sur notre caisse !
Maman s'est montrée très accueillante, vis-à-vis de ces visiteurs. Leur première rencontre, entre elle et les Tourangeaux, remontait à début janvier, quand Papa Chaussettes s'était fait un retournement d'estomac en essayant de grimper Tata Fraggle… Un bail, quoi ! Pourtant, malgré notre présence toute proche, elle leur a fait la fête et n'a pas chercher à s'interposer quand Delphine et Franck se sont penchés sur notre cas. Aucune inquiétude de sa part non plus quand Déphouine et Léa sont entrées dans notre parc. Elle a bien penché sa tête au-dessus de la planche, mais plus pour récolter des caresses, elle aussi, que par méfiance à leur encontre. De notre côté, les réactions ont différé. Certains d'entre nous (dont Alaska, Acadie et Aïoli) sont allés franchement vers ces inconnues, d'autres plus circonspects, ont attendu un peu pour voir. Ainsi, Biscotte est restée un temps en retrait, mais elle s'est finalement décidée à aller chercher ses câlins. Il faut dire que de très jeunes enfants, on n'en a vu qu'à une ou deux reprises, contrairement aux plus grands, de 7-12 ans. M'enfin, nous n'étions quand même pas terrorisés !
Déphouine caresse Aïoli sous le regard maternel d'Elypse...
 
Séance caresses pour Tata Déphouine et Tite Léa !
 
Après les présentations, les bipèdes nous descendent dans notre enclos, où nous avons plus de place pour nous ébattre en toute tranquilité. On joue, on se câline, on montre comment on apprécie notre nouvelle pataugeoire, installée il y a quelques jours, au moment des pluies, bien entendu ! On aime bien y faire trempette, les plus courageux s'y asseoyent carrément, d'autres ne font qu'y boire, car il n'a pas fait trop chaud depuis que nous avons notre petite piscine privée ! Alaska taquine Aïoli, d'autres font la sieste. Une vraie vie de chien, quoi !
Mais, vas-tu laisser ma queue tranquille ? On nous observe, dit Aïoli.
Ouf, l'ennuyeuse est partie, enfin tranquille !
 
Hop, un petit coup de thalasso !
C'est que le temps passe vite entre les câlins, les derniers arrangements de la maison, les visites aux chatons à caser, la préparation du repas du soir… Il a bientôt été temps de manger, puis d'aller se coucher. La journée a été harassante pour tout le monde, on ne fera pas de vieux os ce soir ! Léa tient absolument à dormir sous la tente, qui devait normalement être montée dans la maison, pour lui faire sa "chambre". Mais vue notre installation, cela semble difficile. La cabane de drap ne la convainc pas… C'est qu'on a déjà son petit caractère, à cet âge-là ! Qu'importe, Carioline fait une proposition à la fillette. On va monter la tente en bas de l'escalier, dans le jardin, et Maîcresse et Léa dormiront dedans. Comme ça, la Youkoulélé ne sera pas toute seule, et ses parents pourront dormir ensemble. Léa accepte, mais sa maman devra attendre à ses côtés qu'elle s'endorme, en attendant que Carioline vienne se coucher. C'est OK. De toute façon, elle ne tardera pas à la rejoindre…
C'est finalement élouan, malade, qui donnera le plus de "soucis". Il a pleuré longuement dans son petit lit avant de trouver un sommeil très furtif. À l'entendre ainsi, Carioline n'a pas été mécontente d'avoir choisi l'option tente ! Tata Déphouine aurait bien fait pareil ! Elle n'a pas beaucoup dormi, la pauvre ! Et Franck qui dormait à poings fermés, le traître ! M'enfin, au matin, après avoir été cherché pain et croissants pas fameux, nos bipèdes seront d'attaque pour nous faire sortir sur la place. Maîcresse est contente, pour une fois, elle a de la main d'œuvre pour nous porter en bas des escaliers ! L'expédition en sera ainsi écourtée !
Séance câlin Yin et Yang entre Alaska et Biscotte.
Sur la place devant la maison, on s'en donne à cœur joie ! Elouan, nullement impressionné par Chaussettes, Elypse et Virgule, est un peu plus intimidé par notre pétulance. Léa a chipé la peluche de Border collie-faux-Chaussettes de Carioline et la trinqueballe partout au milieu de nous. Nous, on se chahute, on se court après, on se faufile sous les buissons ! On s'amuse bien, dans cet espace que nous ne connaissions pas vraiment, Carioline ne nous y avait encore jamais emmenés, c'est un peu trop près du passage des voitures pour pouvoir nous surveiller toute seule, même si le danger n'est pas très élevé.
Alaska sort du fourré, Acadie s'y est baugée !
 On profite pour faire encore quelques photos, pas toujours bien exposées, mais bon ! Puis vient le temps de remonter. Virgule, qui a nous accompagnés, profite de la manœuvre pour prendre la poudre d'escampette. C'est un peu son truc en ce moment, il marche dans les pattes de Chaussettes !
Oh voui, Maîcresse Delphine, caresse-moi encore !
Petite photo souvenir en attendant l'arrivée des toutounes dans leur nouvelle demeure !
Grr ! Une fois notre compagnie remontée au bercail, Maîcresse redescend chercher notre Tonton, qui ne répond pas à ses appels. Elle décide donc de prendre la voiture pour aller le chercher, peut-être au bout du village, où elle retrouve habituellement son vieux papy. Mais bon, autant Chaussettes a ses habitudes de balade en solitaire, autant Virgule n'en a pas encore… Où chercher ? Alors qu'elle roule doucement vers les conquêtes canines de notre papa, guettant de-ci, de-là sur les côtés de la route, elle regarde dans son rétroviseur, et qu'y voit-elle ? Tonton Virgule, qui semblait sortir du lotissement pour trotter vers la voiture ! C'est qu'il n'était pas bien loin, mais faisait la sourde oreille, le bougre ! Elle fait donc demi-tour, suivie de Virgule qui revient sur ses pas. Tout est bien qui finit bien !
L'après-midi s'annonce. Pour ne pas rentrer trop tard en Touraine, nos nouveaux amis veulent partir après le repas. Ils récupèrent la petite chatte grise Chartreux qui sera adoptée par leurs amis. Déphouine et Franck ont un peu de mal à partir sans leurs toutounes, mais comme nous ne sommes pas encore totalement sevrés, ce serait trop tôt. Et puis, ils vont bientôt partir en vacances, Biscotte et Alaska seraient un peu perturbées par tant de changements d'un coup. Autant qu'elles restent un peu plus longtemps chez Maîcresse. Encore quelques semaines à patienter, donc, mais leurs maîtres sont raisonnables, ils ne céderont pas à leur envie. La petite famille prend place en voiture, et repart vers les cieux tourangeaux…
Pour la petite histoire, Merguez, la petite chatte grise, récupérée à moitié sauvage dans une rue du village, pas encore sevrée, mais adoptée sans soucis par la chatounette d'une amie de Carioline, a été sage comme une image dans sa caisse de transport, et elle fait désormais le bonheur de sa nouvelle famille, où elle s'est très très bien adaptée ! Pour ceux que ça intéresse, à Merlieux, on a encore plein de chatons à adopter, à défaut de chiots Terre-Neuve encore disponibles ! ! !
Bon, allez, à plus tard, pour de nouvelles aventures !
Pssittt ! Au passage, Tata Déphouine et Tonton Franck, si vous transmettez vos impressions par mail à Carioline, elle se fera un plaisir de faire un joli copier-coller sur notre site ! Y'a plus qu'à… Ha ha ha !
Pour un peu, on oubliait de vous donner nos poids ! Les voici !
Nom du chiot
Pesée du 3 juillet
Différence avec la pesée précédente
Aalto
10,250
2,000
Abruzzes
11,100
1,900
Acadie
11,600
2,550
Aïoli
9,900
2,250
Alaska
9,750
2,450
Biscotte
9,850
1,650
A bientôt !
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