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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 20:24
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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 19:14

On a participé à un mariage, si si !

Plus de détails sur : http://chaussettes-et-sa-tribu.over-blog.com/article-3958536.html

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 17:29

Salut les copains ! ! !

Désolée de ne pas vous avoir donné de nos nouvelles plus tôt, mais ça fait deux fois que l'ordinamoteur du bureau de Maîcresse nous joue des tours, alors qu'on est en train de tapoter nos articles. A différentes reprises, de fausses manip' consécutives (faut être ballots, non ? Mais z'avez déjà tapé à l'ordi avec des pattes de chien, vous ? Alors, hein, bon !), nous ont fait perdre tout notre cravail de n'écriture. Bien entendu, pas au début de l'article, non, juste avant de l'envoyer, et comme on ne l'avait pas enregistré, pffiou, volatilisé dans les lymbes du Nain Ternet, grr ! Donc, là, hop, je le tape, et je mets en  ligne paragraphe par paragraphe, non mais !

En ce dimanche matin, il avait été prévu la semaine dernière, que l'Amicale des Pattes Palmées, dont nous faisons désormais partie (oups, on a encore oublié de payer ! ! ! Pas sérieux, on verra ça sous peu, on vous assure !), participe à une marche de bienfaisance. Les inscriptions devant se faire à 9 heures, Carioline avait délégué ses collègues pour ne pouvoir arriver qu'à l'heure du départ, à savoir 9h30... Donc, ce matin, elle s'est levée de très bonne heure, histoire de pouvoir petit-déjeuner, donner à manger aux z'animaux de la ferme et ainsi partir tranquille...

Bon, sauf qu'elle avait zappé que le lieu de rassemblement était plus "bas" que le plan d'eau d'Arc-sur-Tille et qu'il lui faudrait donc certainement bien plus d'une heure pour descendre... Et en partant à 8h30, c'était franchement pas gagné d'arriver à l'heure... Mouais, elle a roulé un peu plus vite que d'habitude, heureusement, pour une fois, y'avait pas de camions ou d'escargots sur la route, et nous sommes finalement arrivés à 9h35 (du moins, sur l'horloge de la voiture) à Genlis... Mais y'avait pas grand monde sur la place de la Mairie, et pas un poil de Terre-Neuve... Z'étaient déjà tous partis ? ? ?

Un petit coup de fil à Doriane (quand même, le portable, c'est bien pratique), qui annonce à Carioline que finalement, la marche est interdite aux chiens, sous prétexte qu'ils risquaient de faire peur aux marcheurs... Ah ben, ça , c'est la première fois qu'on nous la fait ! Déjà, c'est à la demande de quelqu'un de la commune qu'on venait, et en plus, où ils sont vus, eux, que des Terre-Neuve, et les chiens en général, ça décourageait les marcheurs ? Passe que Carioline, elle en a fait pas mal, de ce genre de marche, quand elle était petite, et elle se souvient bien que les toutous et les z'autres z'animaux, ils étaient les bienvenus (elle a même pris une fois son ânesse, alors !).

Bref, la bonne volonté de nos Bipèdes était franchement tombée à l'eau, et Maîcresse, elle était franchement un peu verte de s'être levée si tôt pour "rien". Faire peur aux gens, sont vraiment fous ! ! ! Ben, s'ils ont peur de nous, les gens, comment ils font pour sortir de chez eux, car on peut croiser énormément de choses qui peuvent leur faire peur : des voitures qui roulent trop vite, des enseignes qui peuvent leur tomber sur la tête, des flaques d'eau qui peuvent mouiller leurs belles chaussures... N'importe quoi !

Puisqu'on était sur Genlis, il restait l'option "Travail à l'eau", initialement prévu pour l'après-midi, mais bon, on n'allait pas poireauter pendant des heures pour respecter notre planning, non ? Donc, on charge de nouveau la bétaillère (pas évident de faire tenir 4 nounours dans une petite 205, Chaussettes ayant taillé la route juste avant notre départ matinal, Maîcresse l'avait récupéré au passage et n'avait pas eu le temps de le ramener à la ferme, passe que d'habitude, 'y vient pas travailler, Chaussettes), et hop, direction le plan d'eau.

C'eût été si simple, n'est-ce pas ? Sauf qu'à notre arrivée là-bas, les Bipèdes ont été une nouvelle fois tout déconfits... Alors qu'ils avaient l'autorisation de la Mairie d'utiliser l'étang, y'avait "plein" de pêcheurs, ouverture la veille oblige... C'est malin, comment qu'on va faire, nous, pour nous entraîner, hein ? Z'ont pas l'heur de vouloir partir, ces drôles ! C'est vraiment pas notre jour, on dirait ! Les Bipèdes sont sur le point de se rabattre sur le plan d'eau d'Arc-sur-Tille quand les pêcheurs remballent leur matériel, ça a pas l'air de mordre à leur goût, on dirait, et c'est tant mieux pour nous ! Allez, zou, à nous, maintenant !

On est sur le point de rejoindre l'espace vert devant l'étang que de nouveaux toutous nous rejoignent... Une jeune chienne Terre-Neuve bronze, du même âge qu'Aïoli (soit 10 mois), Awa (désolée pour l'orthographe, hein) et sa copine Bouvier bernois, Sally, qui a 5 ans. Ca nous fera deux Sally aujourd'hui (y'a aussi une femelle Berger allemand en visite). En route pour le petit temps de travail au sol... Bon, notre meute de Terre-Neuve de Pacotille se montre un peu dissipée, aujourd'hui ! Moi, je ne songe qu'à aboyer sur les uns, sur les autres. Chaussettes ne pense qu'à essayer de saillir Awa (elle serait bientôt en châleurs que ce ne serait pas étonnant, 'l'a toujours été un bon souffleur, Chaussettes, hi hi hi !). Virgule et Aïoli, de leur côté, ne font que tirer à hue et à dia, à s'emberlificoter... Carioline grogne, et n'aura pas un langage très châtié... Charretier, un peu plus ! Humpf !

M'enfin, on sera quand même restés au coucher-pas bouger le temps qu'elle aille chercher le n'appareil photo qu'elle avait oublié dans sa poche de manteau, hein !

Bon, le travail au sol sera un peu dissipé, aujourd'hui, tant pis... Vient le moment du travail à l'eau. Maîcresse se demande comment on sera motivés cette fois-ci. Lors de leur première séance, Aïoli et Virgule avait quelque peu refusé de se mettre à l’eau. La semaine dernière (l’article n’est jamais paru sur notre blog, perdu dans les méandres informatiques…), je les avais rejoint, et sans avoir fait des exploits, nous avions fait tous trois quelques exercices bien intéressants, en temps que débutants, bien sûr ! Qu’est-ce que cela allait donner ? C’est ce que Maîcresse voulait savoir. Déjà, il a fallu nous attacher tous les quatre. Pas une mince affaire, vu qu’ici, il n’y a pas d’arbres en bordure d’eau, du moins de ce côté-ci de l’étang. Bruno, notre vénéré Président, a désigné une poubelle à Carioline, pour qu’elle puisse nous y lester. Bon an, mal an, c’est ce qu’elle a fait.

 

D'où qui sont, les copains ?

 

 

 Puis elle s’est mise en tenue de combat. Pas une mince affaire, à enfiler, une combinaison de plongée intégrale ! D’autant qu’on est serré dedans (surtout quand on l’a depuis près de 7 ans, et qu’elle était déjà juste à l’époque, hi hi hi ! ) Au final, elle sera encore en train de se préparer que les premiers toutous seront déjà dans l’eau avec Bruno, pour se mouiller. Pff, quelle galère… Plus que d’aller se tremper, c’est d’enfiler sa superbe combin’ rouge qu’appréhende Carioline… Mais pas question non plus d’aller se baigner uniquement en maillot de bain (fait froid, et bonjour les coups de griffes, elle a déjà donné avec Chaussettes…) et sa combin’ d’été, l’est trop fine en cette saison, par définition…

 

Bon, c'est quand qu'on y va, nous, hein ? 'Aga'de, les z'autres, y nagent déjà !

Tandis que les copains en sont déjà à quelques exercices élaborés (ce sont des « pros », eux ! Du moins, à côté de nous ! ), Maîcresse nous fait juste faire trempette tour à tour, un peu à l’écart, pour ne pas perturber les « grands ». Une chose est sûre, c’est qu’on se pique au jeu du travail à l’eau, on est tout excités par les clapotis des manchons sur l’eau et on tire comme des fous sur nos laisses pour aller les chercher. Carioline ne peut nous prendre qu’un à un, mais chacun à notre tour, nous allons lui chercher le joujou correctement. Moi, mon truc, c’est d’aller chercher le manchon, mais pas forcément de le déposer aux pieds de Maîcresse, et encore moins de le lui donner facilement… Une fois que je l’ai en bouche, je ne veux plus le lâcher… Et on me dira plus tard que j’ai de la poigne dans la mâchoire, non mais !

 

 Vicking (ou Vigo ?) en train de rapporter le mannequin...

 

 

 

Après avoir « joué » tout seuls dans notre coin, maintenant qu’on est mouillés, on peut rejoindre les copains, qui pour le moment, font une pause Tupperware… Pff ! C’est du propre ! On veut cravailler, nous, d’abord ! ! !

Et une réunion Tupperware, une ! Hi hi hi !

Charlotte, la fille de Bruno, donne un coup de main à Carioline pour nous entraîner tour à tour. Aïo ouvre le bal, va chercher correctement le manchon, patauge allègrement et barbotte comme un vrai Terre-Neuve, ou presque. Moi, comme à mon habitude, j’adore l’eau, même si je panique parfois si je nage trop vite et que je bois la tasse… Peut mieux faire. Virgule est celui d’entre nous qui semblait le moins motivé par l’eau, mais on dirait qu’il y prend goût, le diable ! ! !

 

 

 

 Tatie Charlotte essaye de détourner l'attention d'Aïoli, ou quoi ?

Le mannequin, Aïoli a fini par le ramener par la main...

Et jusqu'au bout, s'il vous plaît !

Et moi aussi, faut dire !

Pour Virgule, qui semblait ne pas aimer la matière des bras du mannequin, y'a fallu ruser...

... Et il a fini par prendre le bras en bouche... le temps de la photo !

À force de persévérance (oh, il n’a pas fallu trop nous forcer tout de même), nous avons tous les trois fait les exercices correctement : on a joué avec le manchon, le manchon fixé sur la bouée, la bouée toute seule, et on est même allés jusqu’à chercher le mannequin-qu’a-pas-des-bras-confortables-à-la-bouche-d’abord ! Bon, des fois, Maîcresse est obligée de nous motiver en nous suivant à pied dans l’eau, la motivation à la voix ne suffit pas toujours, mais elle est relativement contente de nous.

Pour nous apprendre à ramener la bouée, on fixe un manchon sur la corde qui l'entoure, passe que, le manchon, on l'aime bien...

Que même, Virgule, la bouée, il la ramène sur son dos, d'abord !

Y’en encore du travail à faire sur les directions, et sur la précision de ses ordres à elle (ben voui, elle les mélange, des fois, alors comment voulez-vous qu’on travaille bien, hein ?), mais à première vue, le travail à l’eau, ça nous botte… Ce sera au moins une chose de positif qu’on aura sur Chaussettes, elle qui nous trouve toujours pas assez ceci ou trop cela vis-à-vis de lui, na ! ! !

 

 

 

Me voilà à l'oeuvre avec la bouée... Je la ramène sans manchon, moi...

Et je ne la lache même pas quand j'ai enfin pied...

Ni même quand je suis sur la terre ferme, d'abord !

Pour finir avec la bouée, Bruno a fait une "farce" à Virgule...

... Y s'est accroché à la bouée, et s'est fait tiré, jusqu'à la berge !

Après tout ça, nos Bipèdes se sont fait un p'tit pique-nique et s'en sont retournés chez eux... Sur ce, j’m’en va récupérer de cette dure matinée…

 

 

 

 

 

 

Elypse

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 22:27

Coucou les z'amis !

Eh oui, il a neigé, suffisamment pour que ce soit amusant d'aller se promener un peu dans la neige ! Maîcresse a décidé de nous emmener, Aïoli et moi, pour une petite balade dans la poudreuse. Direction le versant derrière la ferme, on n'y est pas encore allées !

L'après-midi est un poil avancé, donc il y a peu de chance qu'on fasse énormément de kilomètres avant la tombée de la nuit, mais ce n'est pas plus mal pour ma petite Aïoli, qu'est encore un bébé, tout de même ! Carioline voudrait tout de même trouver le chemin qui mène à la ferme voisine, de l'autre côté du massif forestier... On verra ça !

Pour l'heure, on emprunte le chemin qui part de derrière "notre" ferme. Pour l'heure, rien de bien nouveau, si ce n'est que les cardères sauvages arborent des couleurs sympatiques sous le soleil et la neige...

Des cardères sous la neige.

Avec Aïoli, on s'amuse à se poursuivre, à faire la bagarre, à courir dans la pente pour mieux remonter...

Prise, c'est toi l'chien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 00:00
Elypse, si elle était moins collée à ses chiots que Tina l'Estrela, n'en reste pas moins très vigilante encore envers eux. Hier soir, peut-être suite au départ d'Abruzzes, elle a eu un comportement inhabituel. Carioline
Si ces derniers jours, j'avais compris que la clôture n'était plus électrifiée, je ne la franchissais que pour rejoindre mes petits passés dessous, pour aller quémander un bout de pain à Nicole, la voisine de Carioline (le pain me rend complétement folle ! Je suis capable d'aller en voler sur le meuble de la cuisine si Maîcresse le laisse sorti ! Une manie qu'il me reste peut-être de ma "première" vie), ou bien pour aller chercher noise à U2, ma rivale Border collie, chez deux voisins plus loin. Sinon, je continuais à respecter ses limites.
Hier, comme à son habitude en été, Maîcresse avait laissé la porte du jardin ouverte pour la nuit. Moi qui dors habituellement sur le perron ou au milieu du jardin, je me suis éclipsée hors de vue dans le noir. Carioline m'a appelée, mais je ne suis pas revenue. Elle a du croire que je m'étais sauvée, mais la lueur de sa lampe appelée à la rescousse a fait briller mes yeux au fond du jardin. J'étais en fait couchée à l'entrée de l'enclos, côté extérieur. C'est là que je régurgite mes petits en-cas bonus (quignon de pain en petite quantité, os de boeuf, ...) pour mes petits.
Comme Maîcresse avait peur que j'aille attaquer U2 dans son jardin le lendemain matin, elle a voulu me faire rentrer. Pour la première fois depuis longtemps, quand Carioline a voulu me contraindre à la suivre, je lui ai groulé doucement dessus. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour lui faire comprendre que je voulais rester ici. M'étais-je rendue compte qu'il me manquait un petit ? Quoiqu'il en soit, en prenant la manière douce, Maîcresse a fini par me décider à rentrer et elle a fermé la porte derrière nous. Je me suis alors approchée du parc des chiots, ai demandé à y entrer, me suis dirigée vers le balcon, que j'ai inspecté du regard, puis j'ai finalement voulu ressortir. Avais-je mentalement recompté mes chiots, personne ne le saura !
Une fois sortie du parc, je me suis approchée de la porte du jardin et ai couiné bizarrement, sans écouter les injonctions de Carioline de me taire. Je voulais impérativement aller dehors. Pour qu'elle puisse donc dormir en toute sérénité, et pour la sécurité de U2 le lendemain, j'ai été attachée en bas de l'escalier. Nouvelle sérénade, jappements désespérés. Visiblement, cette solution ne me convenait pas, et par pitié pour le sommeil du voisinage, Maîcresse a détaché la corde côté escalier, m'a laissée partir pour voir où je voulais m'installer.
Ca n'a pas loupé, je suis partie en galopant vers le fond du jardin, suis passée sous la clôture, ai reniflé nerveusement l'entrée du champs de féveroles, puis suis finalement allée me tapir sous un jeune châtaignier, proche de ... l'entrée de l'enclos des chiots et n'ai plus voulu en bouger. Soit, elle m'attacherait là. Ainsi installée, j'ai passé le reste de la nuit tranquille, et au matin, j'étais rassérénée. Était-ce l'absence d'Abruzzes qui m'avais perturbée, Maîcresse a fini par le croire. Mais vous, simples humains, ne saurez jamais le fin mot de l'histoire, je le garde pour moi ! Frustrant, non ?
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25 mai 2005 3 25 /05 /mai /2005 00:00

À la recherche du Terre-Neuve prodigue

Ou Comment Ulysse devînt élypse…

Avec Delphine et Franck, cela faisait longtemps que nous songions à reprendre un Terre-Neuve pour que nos chiens respectifs, Fraggle (Belle est morte entretemps, renversée par une voiture alors qu'elle s'était sauvée) et Chaussettes, puissent éduquer nos futurs chiots un temps soit peu à leur image. Nous cherchions chacun de notre côté les chiots qui pourraient nous convenir.

Si eux recherchaient simplement "une gentille petite chienne" Terre-Neuve pour grandir aux côtés de leurs enfants, je recherchais un chiot qui ressemble le plus possible, physiquement et mentalement, à Chaussettes. Mon prochain Terre-Neuve serait noir avec des chaussettes blanches ou ne serait pas. Notre longue quête allait commencer…

Chaussettes à la recherche du rejeton idéal ?

Mes amis avaient sympathisé avec une dame qui élevait des Terre-Neuve. Mais ils avaient reporté leur adoption au moment où le jardin de leur nouvelle maison serait clôturé. De mon côté, après avoir également un temps reporté mes recherches, je consultais les annonces et les sites Internet pour dénicher un chiot noir et blanc. Nous ne recherchions pas forcément un chiot de race, mais si je voulais trouver ma perle rare, j'aurais sûrement à chercher du côté des éleveurs de vrais Terre-neuve noirs et blancs.

Paula, magnifique petite chienne, n'avait pas assez de blanc à mon goût !

Vercingétorix ressemblait un tout peu plus à Socks, mais finalement pas tant que ça !

Les annonces que je trouvais ne répondaient pas trop à mes critères : trop de blanc chez les noirs et blancs, et pas assez chez les noirs. J'avais bien vu passer une chienne croisée Terre-Neuve/Bouvier bernois, qui avait quasiment les mêmes chaussettes que Chaussettes, mais elle avait déjà 1 an, se trouvait à l'autre bout de la France et avait un petit je-ne-sais-quoi qui ne me convenait pas… J'étais entrée en contact avec un éleveur qui me proposait une jeune chienne de 9 mois avec le petit bout des pattes blanches, et un autre qui avait un chiot mâle noir et blanc a peu près à mon goût, même s'il avait un peu plus de blanc que ce que je recherchais.

Il était joli, non ?

Rendez-vous fut pris avec l'éleveur du petit mâle pour que j'aille le voir. Avec mon ami, nous devions profiter de notre sortie dans l'Est de la France (où nous allions voir un 4X4 pour lui) pour pousser encore plus vers le soleil levant voir ce bébé. Mais cela me tarabustait… En tant que Terre-Neuve noir et blanc de pure race, il n'était pas donné. Et puis, il avait un peu beaucoup de blanc, quand même ! était-ce bien sérieux ?

Par acquis de conscience, j'avait recherché et noté les coordonnées de la dame à la chienne croisée Terre-Neuve/Bouvier. Tandis que mon ami faisait affaire avec le vendeur, j'appelais la dame. Elle m'apprit que sa chienne était toujours à donner. Ma décision fût prise rapidement : je venais la voir le week-end suivant. Et dans la lignée, j'appelais l'éleveur pour le prévenir que je ne viendrais pas voir le chiot.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes…J'allais enfin avoir mon deuxième Terre-Neuve noir et blanc. Bon, une chienne, en l'occurrence, âgée d'un an, qui plus est ! Je commençais à l'idée de la voir à mes côtés, derrière Chaussettes. J'essayais de m'imaginer comment elle était en vrai. Des photos, c'est bien, mais pouvoir faire connaissance, c'est mieux. Allait-elle me plaire ? Je le saurais le week-end prochain…

Coucou Chaussettes, ne cherche plus ton sosie, elle est là !

Sauf que, dans l'après-midi, la propriétaire de celle qui s'appelait Ulysse m'a rappelée. Elle avait annoncé à sa voisine qu'Ulysse avait peut-être trouvé une nouvelle propriétaire. Son amie était tombée des nues. Elle ne savait pas qu'Ulysse devait partir. Son mari, apprenant la nouvelle, souhaita adopter lui-même la chienne qu'il voyait régulièrement au travers du grillage. Il était alors hors de question qu'Ulysse s'en aille. Cela arrangeait bien la propriétaire, qui, déménageant dans une maison plus petite dans le village, pourrait continuer à voir sa chienne. Elle m'annonça alors penaudement sa décision de laisser sa chienne aux voisins. Un peu déçue, je compris toutefois son choix.

Les premières photo de mon Virgule en "privé".

Je me re-penchais alors sur les sites d'éleveurs de noirs et blancs. Il y avait un petit rat qui me plaisait bien, à dominante noire, mais avec de belles chaussettes blanches, du blanc sympa sur le corps et une rigolote virgule sur la fesse ! Il n'avait pas de nom sous sa photo. J'ai contacté les éleveurs qui m'ont dit que le chiot, un mâle, était toujours disponible, mais qu'étant prognathe, il ne serait pas confirmable, et donc serait vendu "moins" cher. Je demandais de nouvelles photos et rappelais dans la semaine pour convenir d'un rendez-vous

Mais mon histoire avec Ulysse n'était pas terminée, vous pensez bien. Quelques jours après le coup de téléphone annulant ma "demande d'adoption", la propriétaire d'Ulysse me rappelait pour m'annoncer que les voisins s'étaient finalement rétractés, et que face à de pareilles girouettes, je méritais Ulysse beaucoup plus qu'eux… Je pouvais donc venir la voir samedi comme convenu ! Youpi !

La semaine a été longue. Je me posais beaucoup de question sur la chienne. Allait-elle m'accepter ? Était-elle sympa ? Ressemblait-elle réellement à un Terre-Neuve ? En tout cas, elle semblait assez grande ! Le jour J arriva. Je pris le train pour me rendre dans le Var, où résidait Elypse et sa maîtresse. Cette dernière est venue me chercher à la gare. Arrivée à la maison, je fis connaissance avec une Ulysse exubérante. Elle me sauta dessus pour me faire la fête. Je l'ai remise doucement mais sûrement à sa place. Elle n'avait pas l'air méchante, mais pas très bien éduquée… On verrait bien.

Forcément, si je l'avais vue comme ça, j'aurais peut-être bien hésité ! Hi hi hi !

Sa maîtresse me décrivit un peu son mode de vie, essentiellement au jardin. Elle m'avoua qu'en sachant qu'elle ne pourrait plus garder sa chienne après le divorce, elle avait évité de continuer à s'y attacher. Ulysse sortait quand même de temps à autre en promenade, mais la diminution d'attention de sa maîtresse semblait la toucher. Ulysse était franchement collante avec moi. C'est vers moi qu'elle est tout de suite venue, pas vers sa maîtresse. Nous sommes allées la promener le long du canal. En laisse d'abord, j'ai pu voir qu'elle ne tirait pas excessivement. Puis en liberté, où elle revenait facilement au pied. C'était déjà ça. Mais de toute façon, la ressemblance de son pelage avec Chaussettes m'a assez rapidement convaincue : elle repartirait avec moi !

Youpi ! Qu'est-ce qu'on est bien dans ma nouvelle maison !

Le lendemain, la maîtresse d'Ulysse nous accompagna à la gare. Je n'avais pas voulu acheter de billet retour pour chien sans avoir la chienne. Je me suis donc présentée au guichet pour acheter le titre de transport d'Ulysse. Elle allait mettre ses premiers pas dans ceux de Chaussettes. Allait-elle aimer le train autant que lui ? C'est ce que nous allions voir…

Malheureusement pour moi, la place qui m'était réservée se trouvait être à côté d'un monsieur allergique au chien… Je n'ai donc pas pu bénéficier de place assise durant tout le retour jusqu'à Paris… Sympa, le TGV ! En plus, Ulysse était inquiète. Elle grognait. Heureusement, j'avais prévu une muselière, ne serait-ce que parce que c'est "obligatoire" pour la SNCF. Même si je n'avais pas eu besoin de la mettre, j'en avais une dans le sac. Ne connaissant la chienne pas plus que ça, j'ai préféré prendre mes précautions… Mais une fois tapie dans le coin à bagages, elle s'est un peu calmée. Elle était toujours inquiète mais ne grognait plus. Ouf !

A l'arrivée à Paris, le comportement d'Ulysse m'a quelque peu pris par surprise. Nous avions voyagé non loin d'une dame et de sa fillette. Celles-ci se trouvaient avec nous dans le couloir lorsque le train est entré en gare. Lors du coup de frein final, la petite fille a perdu l'équilibre. Un vieux monsieur s'est précipité pour la rattraper, mais Ulysse en avait décidé autrement. Cet étranger à chapeau ne devait pas toucher la petiote. Et elle s'est jetée devant la petite fille pour la protéger… d'un homme bienveillant, il est vrai. La petite fille a été finalement rattrapée par sa maman, et Ulysse est revenue à sa place.

J'suis pas méchante, mais faut pas m'chercher !

Plus tard, sur le quai, dans la foule parisienne, Ulysse ne savait plus où donner de la tête ! Que de monde dans sa petite tête ! Soudain, un homme est passé en courant, il est passé si près de nous qu'il m'a frôlée. Mal lui a pris, car malgré la muselière, Ulysse est parvenue à lui pincer le pantalon… Plus de peur que de mal, mais désormais, je me savais en sécurité ! Je n'en croyais pas mes yeux.

Durant ses premiers jours à la maison Ulysse a du trouver sa place. Plus question désormais de faire ce que bon il lui semblait. Dur d'oublier une année d'indépendance dans son jardin. Mais une chose est sûre, Ulysse appréciait le confort de la maison. Elle montrait quelques signes de dominance, mais doucement et fermement, je l'ai remise à sa place. Elle grognait encore ponctuellement quand elle se sentait acculée et que je voulais la contraindre à obéir, mais en employant la manière douce, elle acceptait de céder.

La belle au coucher du soleil, dans la neige champenoise... Quel luxe, dis donc !

Aujourd'hui, Ulysse est devenue Elypse (ben oui, j'aurais eu l'air malin à avoir deux mâles avec un prénom féminin, et une femelle avec un prénom masculin… Alors, j'ai tranché, mes 3 Terre-Neuve auront un nom de fille, na !). Ses sautes d'humeur ont pratiquement disparues. Elle n'atteint pas la "perfection" (quoi, Chaussettes n'est pas parfait ? Ah bon !  ) de mon vieux Chaussettes, mais c'est tout de même une brave mémère… Et je ne la donnerais pour rien au monde… D'autant que grâce à elle, l'inespéré allait se produire ! ! ! Chaussettes allait être enfin papa. Pour Elypse, à bientôt 10 ans, il avait enfin trouvé le mode d'emploi de "comment on fait les bébés"!

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